La sagesse du Roc
En lisant Petra Lata – l'âme du Roc, vous découvrez une quatrième partie qui vous propose de revenir sur certains passages du roman et de les explorer en compagnie du Roc lui-même. Ce dernier vient alors commenter pour vous des citations extraites du livre.
Nous avons, sur cette page, adapté pour vous ces éléments à usage d'oracle. Comme ceux que vous avez peut-être déjà l'habitude d'utiliser, il s'agit d'un outil au service de votre mieux être et de votre développement personnel. Il vous permet, de manière très simple, de questionner les situations qui vous préoccupent, d'obtenir une guidance au quotidien ou à un moment particulier de votre vie.
Les cartes ici présentées ne comportent ni illustration ni représentation symbolique, comme c'est en général le cas, mais des phrases dotées d'un certain sens, tirées du roman.
Le principe reste toutefois le même. Les phrases que vous allez découvrir ne sont pas n'importe quelles phrases. Le sens qu'elles véhiculent est suffisamment important pour que votre main soit conduite vers la carte porteuse du message qui vous est nécessaire, au moment où vous consultez cet oracle. En la matière, vos guides, ou votre subconscient, selon vos représentations, ont la particularité de ne jamais se tromper. Ainsi, si le message qui vous est adressé semble ne pas faire sens pour vous, n'y voyez pas une erreur, mais plutôt la nécessité d'une certaine prise de recul.
Il n'est pas indispensable d'avoir lu le roman Petra Lata – l'âme du Roc pour pouvoir utiliser cet oracle. Toutefois, si vous avez eu la chance de le faire, vous pourrez, au fil de vos tirages, mieux pénétrer les messages véhiculés par le roman et explorer plus avant certains sujets qui vous avaient peut-être interpellé(e)s. Mais cet outil est avant tout un moyen d'avancer dans votre propre connaissance, d'aller plus loin dans la compréhension de vous-même.
L'auteur vous invite à la plus grande simplicité dans l'usage de cet oracle en ligne :
1. Questionnez
Intériorisez-vous et posez la question qui vous préoccupe et pour laquelle vous souhaitez obtenir un éclaircissement.
OU
Demandez simplement : « Merci de guider ma main vers la carte de cet oracle qui aura un message important pour moi, dans ma situation actuelle. »
La seconde proposition est celle que l'auteur, à titre personnel, privilégie. Simplement parce que notre esprit peut parfois se focaliser sur une question qui n'est pas réellement le sujet essentiel et nous faire passer à côté de quelque chose de plus important. Avec cette demande ouverte, qui offre l'avantage de nous inviter à l'abandon, nous sommes certains de bénéficier de la guidance qui correspond à ce dont nous avons vraiment besoin au moment de la consultation.
2. Procédez au tirage
Cliquez sur l'image pour lancer l'animation. Restez focalisé(e) sur votre demande, puis cliquez à nouveau pour arrêter l'animation.
Vous pouvez alors lire la citation et prendre le temps d’observer ce qu'elle évoque en vous, avant de poursuivre. Essayez de vous accorder ce temps d’accueil et de réflexion. Le Roc vous livre ensuite, à travers son commentaire, sa propre vision du sujet. À vous à présent de voir ce que vous pouvez faire de cela. Puis, si vous éprouvez le besoin de procéder à un autre tirage, faites-le.
À noter : Par malice, le Roc n'a pas souhaité commenter les quatre parties sur le thème du vitrail. Il vous propose de relire ces quelques lignes du roman, puis il vous laisse réfléchir au sens que vous souhaitez vous-même y mettre.
Effectuer un tirage d'oracle, s'il est fait en conscience, est un acte de foi. Sa pratique régulière peut être une véritable aide dans votre travail spirituel. Faites appel à la sagesse du Roc chaque fois que vous en ressentez le besoin.
Il vous est également possible de consulter les commentaires du Roc sans passer par un tirage, en choisissant simplement les sujets qui vous intéressent ci-dessous ou en vous laissant guider d'un thème à l'autre.
Libre à vous d'inventer l'usage que vous ferez de cette page pour vous aider à cheminer vers vous-même.
Fort heureusement, il n'y a jamais qu'une seule interprétation possible des choses. Le Roc, en venant commenter le sens de ces citations, éclaire des points qui méritent toute votre attention mais il ne fait que vous offrir sa vision comme étant un possible.
Puisse-t-il, par ses apports, venir nourrir vos réflexions et votre quête personnelle.
« Tout va bien se passer. »
Aurore – Chap. 1
Lorsque l'on regarde les évènements après coup, les choses ne se passent-elles pas toujours bien ?
Bien, pas dans le sens où tout est toujours agréable à vivre, pas dans l'idée que toutes les difficultés sont faciles à aborder, mais dans le sens où le caillou rencontré sur le chemin, quelle qu'ait été sa taille, était certainement là pour une bonne raison. Les rencontres, les évènements problématiques, les contre-temps et autres blocages, jouent leur rôle dans vos prises de conscience. Ils accompagnent votre compréhension des choses en vous invitant à vous interroger sur ce qu'ils vous renvoient, sur les points qu'ils viennent heurter tout au fond de vous, sur les vieilles douleurs qu'ils viennent réveiller. Chaque évènement, agréable ou pas, facile à surmonter ou non, contribue à votre construction, votre éveil.
Il serait souhaitable que vous cherchiez à lâcher prise plus souvent. Ne vous projetez pas inutilement dans les évènements à venir. Cessez d'imaginer le pire. La seule chose qui soit certaine, c'est qu'en entretenant les pensées les plus négatives sur l'avenir ou sur votre situation, vous risquez de vous infliger des souffrances inutiles. Face à une situation qui peut vous inquiéter, calmez-vous. Inspirez profondément, soufflez longuement. Centrez-vous.
Tout va bien se passer… Vous êtes accompagné(e)s.
« Tu sais, mon garçon, le meilleur moyen d’affronter une chose qui te fait peur, c’est d’apprendre à la connaître.
Tu verras qu’en faisant connaissance tes craintes s’en iront. »
Girart – Chap. 2
La peur de l'inconnu n'est-elle pas votre plus grande peur, à vous Humains ? Comment vais-je me repérer en ce lieu que je ne connais pas ? Serais-je à même de me sortir de cette situation si elle ne me convenait pas ? Que se cache-t-il là, dans le noir ? Que pourrait me dire cette personne qui me déstabilise ? Que pourrait-elle faire qui me fasse souffrir ? La peur fait le lit de votre mental. Ce mental qui s'allonge, s'étale, prend toutes ses aises dans vos angoisses. La peur est sa nourriture principale. Il s'en repait, puis l'alimente en retour, l'entretient sans fin. Car pour lui, tout ce qui est extérieur peut être perçu comme une source de danger. Mais en réalité, de quoi devriez-vous avoir peur si ce n'est de la
peur elle-même ?
La pire chose qui puisse vous arriver serait de rester figé(e)s dans votre peur et de stagner. D'un côté, il y a de grandes chances pour qu'il ne se passe rien, ou qu'à minima les choses n'aient pas l'ampleur que vous pouvez leur donner. D'un autre côté, si le rendez-vous avec cet évènement est fixé depuis toujours, vous pourriez passer à côté de la rencontre qui vous attend, de l'expérience qui doit être favorable à votre construction. Alors avancez tranquillement, mais avancez. C'est en approchant pas à pas que vous serez en mesure d'apprivoiser cet inconnu. Vous découvrirez qu'il était là pour vous, pour servir votre développement.
« Il n’y a rien de plus important que la liberté pour un homme.
Il n’y a rien de plus important que la liberté d’un homme.
Et si ce n’est pas le cas, tu dois te battre pour ça. »
Girart – Chap. 3
Combien de fois êtes-vous amené(e)s à construire vous-même vos propres prisons ? Les choix, ou les non-choix, que vous faites peuvent parfois être conditionnés par vos peurs, par vos besoins de sécurité. C'est habituellement ainsi que vous abandonnez votre liberté personnelle, souvent même sans en avoir conscience. Que dire alors de cette privation de liberté qui aurait une origine extérieure à vous ? Ne serait-elle pas choisie ? Après tout, vous souvenez-vous du contrat qui règle votre incarnation actuelle ? Cette perte de liberté joue probablement son rôle. Mais devriez-vous l’accueillir sans sourciller ? Si vous avez un enseignement à tirer de cette absence de liberté, il est en revanche fort possible que l'intention et l'énergie qui pourront être consacrées à retrouver, ou à rendre une liberté, soient de loin les plus importantes.
Quel que soit le domaine, il peut être intéressant de prendre l’habitude d’interroger les choix que vous vous apprêtez à faire, avant de vous lancer, avant d’arrêter une décision. Demandez-vous par quoi votre décision est réellement guidée et cherchez à voir, derrière cela, les pertes possibles de liberté à plus ou moins long terme. Que ce soit pour vous ou pour une personne de votre entourage, vous devriez toujours favoriser les résolutions qui permettent de conserver une certaine autonomie, une liberté d'esprit et de mouvement. Car la Vie est élan, évolution. Et si l'on bloque cela, c'est la Vie que l'on étouffe.
« Comme tu as le choix, tu aurais tort
de ne pas faire celui qui te semble le plus juste. »
Clément – Chap. 4
Vous êtes à chaque instant amenés à effectuer des choix, en permanence et dans une multitude de situations. Mais par quoi vos résolutions sont-elles guidées ? C'est là qu'est le plus important. Il n'est pas toujours dans le choix que vous faites en fin de compte, mais dans ce sur quoi vous vous appuyez pour acter votre décision. C'est ce qui va vous conduire à opter pour une préférence ou pour une autre qu'il vous faut observer : intérêt personnel ou collectif, peurs, volonté de pouvoir, manifestation de votre ego, bon sens, conditionnement culturel... Vos décisions peuvent se fonder sur une grande diversité, voire combinaison, de facteurs qui ne sont pas toujours en lien avec les aspirations de votre être profond. Dans ce cas, attention, car le choix ne sera pas forcément ce qui est le mieux pour vous.
Lorsque vous êtes en phase de prise de décision, vous devez porter une attention importante à ce que vous ressentez avant d'arrêter vos choix. Dans ces cas-là, prenez le temps de vous centrer et interrogez-vous. Demandez-vous si la décision que vous êtes sur le point de prendre est réellement la plus juste pour vous. Puis mettez-vous à l'écoute de votre corps. Que ressentez-vous au niveau de votre plexus solaire ? Percevez-vous une sensation d’ouverture et de respiration ? Ou au contraire, avez-vous le sentiment que quelque chose se noue au centre de notre poitrine ? Plus vous ferez confiance à votre intuition, à votre intime conviction, plus celle-ci se fera fine et précise. Elle sera la réponse de votre être profond à toutes vos questions.
« La bête représente également une force primordiale qui est là,
en chacun de vous. Sachez que cette force n’est, au départ, ni mauvaise,
ni bonne. Mais elle pourra, selon la manière dont vous l’utiliserez,
servir soit le Bien, soit le Mal. »
Girart – Chap. 7
La force symbolisée ici par la bête, qu'on la désigne sous le nom d'énergie vitale, de force vitale ou, dans un sens plus spirituel, de Kundalini, est une force qui permet de vous mettre en mouvement. Si cette énergie vous pousse à agir, elle ne détermine en revanche pas la nature de l'action qui va être produite. Car vous restez seul(e)s maîtres et maîtresses de l'intention que vous mettez dans vos actes. C'est pourtant la même force vitale qui vous donnera l'élan de créer des choses de nature radicalement opposée. Et, bien évidemment, vous restez libres de décider de ce que vous souhaitez faire de cette énergie de vie.
Il est nécessaire de vous questionner réellement sur ce que vous souhaitez servir dans cette vie-ci. Vous avez toute latitude d'employer votre énergie vitale de la façon dont vous l'entendez. Observez donc la manière dont vous utilisez cette force au quotidien. Déployez-vous beaucoup d'énergie à exprimer des critiques, des choses négatives ? Ou cherchez-vous à voir le meilleur en tout, en toutes situations et en chacun ? Est-il plus important pour vous de pointer les manquements ou de valoriser ce qui est fait ?
Cette énergie vitale est vôtre, à vous de décider si vous souhaitez l'employer à servir la Lumière ou à nourrir l'Obscurité.
« Le dragon terrassé par saint Michel est le gardien d’un trésor.
Un trésor de sagesse, auquel vous ne pourrez accéder qu’à condition
que vous sachiez dominer le caractère de la bête. »
Le Maître verrier – Chap. 7
Il est ici à nouveau question d'énergie vitale, elle est tellement importante. C'est bien elle qu'il faut voir, dans l'imagerie traditionnelle, plutôt que le Malin, représenté sous les traits d'un dragon que terrasse l'archange. À travers l'illustration de son combat, saint Michel vous invite à maîtriser cette force en vous, afin de ne pas vous laisser dominer par des pulsions instinctives. C'est en apprenant à connaître cette force, en la canalisant, en l'utilisant au service de quelque chose de positif, de lumineux, que vous découvrirez le trésor caché, le trésor de sagesse que représente une conscience accrue de vous-même.
Il nécessaire de mettre toujours plus de conscience dans vos pensées et dans vos actes. Il faut vous méfier de certaines de vos réactions qui pourraient être uniquement guidées par votre instinct « animal ». Prenez le temps de percevoir pleinement les situations qui se présentent à vous. Cherchez à en discerner tous les aspects, puis exercez votre jugement de façon consciente.
La force qui vous anime pourra alors s'exprimer à travers vos choix, mais de façon maîtrisée.
« Ce n’est pas la distance qui importe
mais le chemin que tu empruntes. »
Thovias – Chap. 9
La chose est entendue, ce n'est pas la destination de votre voyage qui présente le plus de valeur, mais bien l'itinéraire que vous empruntez pour l'atteindre. Les nouveaux horizons que vous pouvez découvrir en chemin, les rencontres que vous êtes susceptibles de faire, les difficultés que vous avez à surmonter, les joies que vous pouvez éprouver... Chaque évènement sur votre chemin vient contribuer à rendre son expérience profitable pour votre développement. Chacun de vos pas vous rapproche de vous-mêmes car, à bien y regarder, vous êtes la destination.
Vous pourriez tirer avantage à porter un regard différent sur les évènements de votre vie. En effet, vous avez souvent tendance à rêver d'un avenir en rupture avec ce que vous vivez. Si vos rêves ne doivent pas être étouffés, car ils sont créateurs de votre réalité future, essayez de ne pas passer à côté de ce qui fait la richesse de votre situation actuelle.
Tout ce que vous vivez, y compris les choses les plus difficiles ou les plus anodines, revêt une importance dans votre cheminement personnel.
« Une seule Cause, inconnaissable,
et vers laquelle on ne peut qu’espérer tendre. »
Thovias – Chap. 9
Quel que soit le nom que vous lui donniez : Dieu, Cause originelle, Être Suprême, Créateur, Grand Architecte, Éternel, Père-Mère... ce qui est à l'origine de tout vous restera à jamais incompréhensible, inaccessible. Mais faut-il pour autant vous en détourner ? Non, bien au contraire. Car c'est en tendant vers un sommet plus haut, vers quelque chose de plus grand, en cherchant sans cesse à vous en approcher, que vous permettez à votre Être profond de s'élever, de manifester tout son potentiel, d'exprimer la Lumière qui réside en lui.
Votre Être vous demande parfois de lui apporter la nourriture qui lui permettra de se manifester. Il est bon, dans ces cas-là, que vous puissiez trouver la pratique qui vous correspond. Méditation, prière, lectures spirituelles, travail à partir d'oracles, mais aussi arts plastiques ou musique, contacts avec la nature... Vous pouvez combiner entre elles certaines de ces activités selon ce qui vous appelle. Si vous êtes attiré(e)s par une ou plusieurs pratiques, c'est que ce sont celles dont votre Être a besoin à ce moment-là pour s'épanouir.
« S’il n’y a qu’un seul Dieu à l’origine de tout,
demande-toi pourquoi Il t’a placé là.
Cherche à comprendre ce qu’Il attend de toi. »
Thovias – Chap. 9
La Cause originelle évoquée précédemment (La Cause) n'a pu donner naissance à sa création que dans un but précis. De même qu'elle a placé au sein de son œuvre, avec une intention particulière, les éléments qui la constituent et les êtres qui la peuplent, chacun « selon son espèce ». Si le Créateur vous restera inconnaissable, en est-il de même de son intention ? Peut-être pas. En questionnant votre place, en cherchant à comprendre le rôle qui vous a été attribué dans la grande pièce de théâtre de l'Univers, vous pouvez parvenir à discerner l'attente de l'Auteur vis-à-vis de ses acteurs. Il n'est alors guère de joie plus grande que cette compréhension qui vous permet de jouer la scène dans une plus grande harmonie.
Il vous arrive de vous questionner, de chercher à comprendre, à certains moments de votre vie, ce que vous vivez ou bien à identifier, plus largement, une trame qui serait sous-jacente à votre existence, votre raison d'être en quelque sorte. Si vous regardez la Création dans ses différentes échelles, de l'infiniment grand à l’infiniment petit, et dans ses différents plans, des plus denses aux plus subtils, vous constatez que chaque élément qui constitue notre Univers, chaque être qui le peuple, occupe sa place selon une certaine logique. Puisque vous êtes donc vous-mêmes à la bonne place, voyez ce que vous pouvez apporter en retour à la Cause originelle, depuis votre position. Questionnez ce que votre existence, à cet endroit, dans cette vie-là, peut offrir comme expérience au Créateur.
« Tout émane du Père, elles doivent donc être de même nature.
Mais elles n’en sont pas moins différentes. »
Robert de Craon et Gaultier – Chap. 23
« Tu m’as dit un jour avoir travaillé à la pose des vitraux d’une église en ton pays. La lumière qui résidait à l’extérieur de cet édifice était-elle alors la même que celle que tu as pu voir à l’intérieur ? (...)
— Euh... Je crois... Enfin, non ! Évidemment.
— Hum... Et des deux, laquelle t’est apparue comment étant celle qui pourrait le mieux nourrir le fidèle, lui apporter ce dont il a besoin pour grandir dans sa foi ? La lumière du parvis ou la lumière intérieure ?
— La lumière intérieure, sans aucun doute.
— D’accord. Penses-tu qu’elles soient de natures différentes ?
— Non. Tout émane du Père, elles doivent donc être de même nature. Mais elles n’en sont pas moins différentes.
— Alors en quoi ? Qu’est-ce qui peut bien les distinguer ?
— L’une d’elle a été transformée en passant à travers les vitraux. C’est ça ! Sa nature était toujours la même, mais passée au filtre du vitrail, sa forme, ou sa tonalité plutôt, avait changé.
— Tu vois donc deux lumières, émanant du Père. L’une se présente telle quelle, pure, dans son état originel. L’autre est passée au travers du vitrail, c’est-à-dire à travers un élément qui a été conçu pour magnifier la lumière céleste.
— Oui, oui, c’est ça ! Parfaitement.
— Qu’est-ce que cela t’inspire ? »
« Tout est vivant dans la nature. Même ce que tu crois mort
est en cours de transformation vers la Vie. »
Martin – Chap. 10
Vous avez tendance à considérer ce qui semble inerte comme mort. Cela vient certainement du fait que pour vous, humains, la Vie est synonyme de mouvement. Mais la Vie ne se manifeste pas de la même manière dans toutes les parties de l'Univers et elle peut prendre des formes bien différentes selon les lieux où elle s'épanouit. Même sur votre planète, tout ne vit pas de la même vie. La Terre accueille une grande diversité de formes de vies et certains éléments qui vous apparaissent inactifs, sont en fait animés d'une vie différente de ce que vous percevez en général. Ainsi, même la terre ou la roche – et j’en suis la preuve – sont dotées de vie, mais d'une vie dont le rythme est tellement dissemblable du
vôtre, qu'elle vous est imperceptible.
Bien souvent, ce que vous pensez éteint ne l'est en fait pas. Il vous faut tout d'abord cesser d'opposer les notions de vie et de mort. Le contraire de la mort c'est la naissance et ces deux évènements font partie de la Vie. Ils sont des étapes qui s'enchaînent de façon cyclique et rythment la Vie. Lorsque vous êtes touché(e)s par le décès d'un proche ou par sa perspective, quand vous vivez des changements importants dans votre vie, des changements qui vous donnent le sentiment de perdre quelque chose, sachez que tout ce que vous voyez en train de s'éteindre entre seulement dans une nouvelle phase de sa vie.
Ce que vous croyez perdre, ce que vous pensez mort, va être transformé et sera bientôt renouvelé.
« Mais tu dois pour cela, et sans attendre, porter une attention toute particulière à la nature qui t’entoure. Prends le temps de l'observer, de l'écouter, de la sentir et de la ressentir. Cherche à percevoir
ce lien qui t'unit à elle. Essaie de t'imaginer combien tu es profondément enraciné en elle et vois comment, grâce à cela, elle te communique tous ses bienfaits. »
Martin – Chap. 10
Tout dans notre monde a depuis bien longtemps été classifié. Les humains, les animaux, les arbres, les plantes, les minéraux... Chacun a été répertorié, étiqueté, puis rangé soigneusement dans le tiroir qui lui était attribué. Il est grand temps de ramener tout ce qui constitue votre environnement dans la lumière et de le regarder avec un œil nouveau. Imaginez que chaque élément soit dessiné sur une feuille de papier calque et que vous les superposiez toutes : humains, animaux, arbres, plantes, etc. Vous verriez alors apparaître, en transparence, une forme nouvelle, constituée de l'ensemble des parties superposées. L'image de la nature dans son entièreté, établie en un tout cohérent, les éléments qui la composent n'étant pas différenciés.
D’après ce que j’en sais, il n'est pas rare que vous éprouviez une forme de fatigue ou que vous ayez l'impression d'être séparé(e)s de quelque chose que vous ne sauriez nommer. Dans ce genre de situation, revenez à la nature. Accordez-vous du temps pour l'observer, pour la regarder vivre et bouger, en redécouvrir toute la beauté. Obligez-vous à passer du temps en extérieur, en bord de mer, en forêt ou dans la campagne, ou même dans un jardin ou dans un parc. Mais prenez le temps. Marchez si vous le pouvez. Le contact avec la terre va vous aider à vous libérer des énergies usagées qui vous encombrent et vous permettra de vous charger d'une énergie nouvelle.
Lorsque vous marchez dans la nature, remerciez, en répétant trois fois et en conscience : « Mes pas bénissent la Terre... »
« Nous sommes assis sur la pierre de sagesse (...).
Il ne tient qu'à nous de le voir. »
Girart – Chap. 11
Cette pierre de sagesse n'est pas autre chose que le lapis philosophorum, la pierre philosophale des alchimistes, extraite à force de travail de la matière originelle. Sa quête consistant en la transformation des métaux les plus vils en or, elle représente parfaitement bien l'état de Sagesse à atteindre, une fois dépassé tout ce qu'il peut y avoir de moins lumineux en vous.
Être assis sur... n'a d'autre sens que celui d'avoir tout à portée de main, d'avoir le pain, le beurre et le couteau. Contrairement à ce que votre système d'éducation vous a inculqué, tout ce dont vous pouvez avoir besoin ne se trouve pas à l'extérieur de vous. Pour l'expérience de vous-même que vous êtes en train de vivre, vous disposez en fait déjà de tout ce qui est essentiel à votre développement.
Vous pouvez avoir besoin de vous nourrir d'enseignements à travers des lectures, des conférences ou des transmissions directes de savoirs. Cela contribue évidemment à votre développement. Mais vous devez savoir que toutes les réponses sont déjà là, au fond de vous. Vous êtes arrivé(e)s avec, afin de pouvoir mener à bien votre projet d'incarnation. C'est, une nouvelle fois, en vous mettant à l'écoute de votre intuition, de vos ressentis, que vous serez en mesure d'accéder par vous-même aux réponses dont vous avez besoin.
Prêtez donc attention au choix de vos lectures, à ce dont vous vous nourrissez. À côté de cela, si vous éprouvez le besoin d'être guidé(e)s, accompagné(e)s, soyez vigilant(e)s et ne confiez pas votre âme et votre esprit à n'importe qui. Un guide, un maître, n'a pas vocation à accompagner tous les élèves. Vous devrez trouver celui qui vous correspond. Pour cela faites-vous confiance et écoutez ce que vous dit votre cœur.
« Les réponses se présentent toujours en temps voulu.
Il te faut accepter d’attendre cette révélation. »
Girart – Chap.11
« Tout vient à point à qui sait attendre » dit votre sagesse populaire. Et vous avez tous pu constater que les choses ne se font pas nécessairement de la manière dont vous le souhaitez et au moment que vous privilégiez. Non, bien au contraire, il est très fréquent que la concrétisation de vos projets, les réponses à vos questions ou à vos besoins, ne se présentent pas comme et quand vous l'entendez. Mais, à bien regarder, cela est rarement un mal. Si les réponses que vous attendez ne viennent pas immédiatement, c'est que d'autres choses sont à l'œuvre : la nécessité de faire un choix par vous-mêmes, d'expérimenter une autre voie, d'apprendre à lâcher-prise, de vous laisser mûrir sur le sujet en question, de laisser le temps à d'autres interactions de se mettre en place, à des rencontres d'avoir lieu... Si les réponses n'arrivent pas, c'est que le temps n'est pas venu.
Vous êtes toutes et tous, un jour ou l’autre, amené(e)s à vous demander quand vous obtiendrez une réponse à la question qui vous préoccupe. Vous aimeriez savoir à quel moment la situation va enfin changer et prendre la tournure que vous espérez. Soyez assuré(e)s qu'elle viendra. La révélation que vous attendez passe par une phase d'élaboration sur un autre plan. Tandis que vous apprenez à faire confiance en la Vie et à accepter que cette révélation ne vienne pas immédiatement, les choses s'agencent peu à peu, afin que la réponse que vous attendez vous soit présentée de la manière qui vous soit la plus profitable. Dans ces situations-là, patientez, gardez confiance dans le plan qui a un jour été établi.
C'est là qu'il vous est demandé d'exercer votre foi, votre foi en la Vie.
« C’est bien souvent dans le silence et dans l’observation
de ce que l’on vit que se cachent nos réponses. »
Girart – Chap.11
Il vous est aujourd'hui devenu presque naturel d'être soumis de façon permanente à des sons, quand il ne s'agit pas de bruits. Même l'air que vous respirez engendre du bruit, avec l'usage de vos climatiseurs. La plupart du temps, ces sons plus ou moins harmonieux, vous sont imposés contre votre gré. Mais ce n'est pas toujours le cas. Vous êtes nombreux parmi les êtres humains à vous isoler de vos environnements à l'aide d'écouteurs, à vous soumettre volontairement et avec régularité à des sons, à de la musique dont la qualité ne permet pas toujours la meilleure connexion à vous-même. Dans vos sociétés, les personnes ne supportant pas le silence se rencontrent de plus en plus fréquemment. Or ce silence est d'or. Mais il faut pour en cueillir les fruits accepter de vous retrouver face à vous-même, accepter de voir émerger de ce silence des questionnements, puis des réponses, des prises de conscience qui peuvent ne pas toujours être très confortables.
Je vous préconise de vous accorder des temps au calme, dans le silence de vos méditations ou dans celui de la nature. Trouvez le lieu qui vous convient. Osez faire part à vos proches du fait que vous ayez besoin qu'ils respectent les temps de calme qui vous sont nécessaires. Si vous aimez écouter une musique inspirante il n'est pas question de vous en priver. Mais accordez-vous des plages de silence, car c'est dans ces moments-là que vous pourrez peu à peu accéder à ce dont vous avez besoin. Observez-vous dans ce silence, observez votre vie, vos actes, vos questionnements, les difficultés auxquelles vous êtes peut-être confronté(e)s.
C'est dans ce silence que vous pourrez percevoir les messages de votre subconscient ou de votre être profond, ou bien encore ceux des êtres de lumière qui vous accompagnent.
« Peux-tu vraiment savoir ce qui va se passer et comment tu vas gérer ça ? Tu devrais garder
confiance. En restant ouvert à tous les possibles,
je crois que tu vivras plus facilement les évènements. »
Sofia – Chap. 12
Qu'avez-vous fait de la confiance qui vous habitait lorsque vous étiez enfants ? Il fut un temps béni où tout vous semblait à sa place, où tout vous semblait devoir se passer pour le mieux. Un temps où vous vous perceviez encore comme faisant partie d'un grand Tout, au sein duquel rien de ce qui pouvait advenir n'aurait pu aller à l’encontre de vos besoins. Cet état se voyait probablement renforcé par un abandon total aux soins de vos parents. Mais leur éducation et diverses influences extérieures, vous conduisirent peu à peu à perdre ce lien qui vous unissait au Tout. Vous avez alors commencé à vous percevoir comme séparés de l'Univers et avez cessé d'être UN. Cette séparation donna finalement naissance à des craintes, à un déficit de confiance en vous-mêmes, à des peurs, le plus souvent infondées, qui vinrent limiter les possibilités pour votre Être d'occuper la place qui est la sienne.
Vous devriez, dès à présent, chercher à percevoir différemment votre place dans le monde. Vous n’êtes pas des individus séparés les uns des autres, ni séparés du reste de l'Univers. En tant que partie du grand Tout, vous bénéficiez des influences de l'ensemble, comme vous influez vous-même sur l'Univers. Il ne s'agit pas d'une symbiose choisie dans un objectif de survie, mais bien de votre état originel. Que pourrait-il donc advenir qui ne soit pas conforme à l'ordonnancement de cet Univers ? Rassurants ou enseignants, les évènements qui se présenteront à vous auront leur rôle à jouer pour vous permettre d'occuper votre juste position.
Cherchez à rendre présente le plus souvent possible cette vision de votre place dans le grand Tout, c'est ainsi que reviendra s'installer en vous la paix offerte par la confiance en la Vie.
« Tu ne forges pas n'importe quel objet. Cette lame doit te demander autant de patience et de minutie
que pour forger ton âme. Et tu ne peux imaginer façonner ton âme en une seule fois. Chaque partie doit
être travaillée en temps voulu, au rythme qui lui convient. (...) Ne sois pas empressé. Prends conscience
de ce que tu es en train d'élaborer. »
Girart – Chap. 12
Lorsque vous commencez à vous prêter attention, à regarder qui vous êtes, à interroger ce qui vous anime vraiment, à observer votre façon d'interagir avec les autres, vous pouvez découvrir des aspects de vous-mêmes qui vous déplaisent, voire vous confronter à vos côtés sombres. Engagé(e)s dans une volonté de vous améliorer, de tendre vers quelque chose de plus lumineux mais, en premier lieu, de plus acceptable à vos propres yeux, vous pouvez vouloir vous mettre à « travailler sur vous ». Le mot « travailler », dont le sens originel renvoie à la notion de torture, vient d'emblée caractériser votre démarche comme étant douloureuse et devant être acceptée comme un passage obligé. Or il n'en est rien. À quelles injonctions sociétales allez-vous encore vous soumettre ? Travailler c'est dur ? Cela fait mal ? Et si vous acceptions seulement que tout cela prend du temps, ne seriez-vous pas en mesure de voir que les choses doivent évoluer à un rythme différent ?
Votre âme a déjà parcouru bien des chemins pour être qui elle est aujourd'hui. Et cela ne s'est pas fait en un jour. Il lui en a fallu des incarnations pour en arriver là. Une de vos seules obligations est de lui donner la possibilité de poursuivre son développement, en accueillant les situations que la Vie vous présente. Mais vous n'avez pas à tenir de calendrier, aucun délai n'est imposé. Les choses doivent se faire, s'apprendre en leur temps, à votre rythme. Seule votre cadence est la bonne. Aussi, si vous vous mettez en quête de vous-même à travers différentes pratiques spirituelles, il vous est recommandé de ne pas forcer. Il ne sert à rien de vouloir sauter des étapes ou gravir des degrés d'enseignement au plus vite.
Puisqu'il n'existe pas, prenez donc le temps...
« Peut-on savoir quand et dans quelles circonstances
nous allons perdre ceux que nous aimons ? »
Girart – Chap. 14
Votre culture occidentale étant majoritairement basée sur la notion de gain, d'avoir plus, d'obtenir mieux, l'idée d'accepter de perdre ne vient donc pas d'elle-même. Perdre votre amour, votre emploi, votre logement, de l'argent, perdre un ami ou un membre de votre famille, perdre vos cheveux... Chaque perte est pour vous une déchirure. Lorsque vous perdez une des choses auxquelles vous êtes attachés, c'est en réalité d'une partie de vous-mêmes dont vous êtes séparés. Et si c'est le cas, c'est simplement parce que vous cherchez à exister à travers ce que vous croyez posséder. Rien d'autre. Votre voiture est en panne : vous perdez votre qualité d'automobiliste, avec tout ce que cela implique de représentations sociales. Alors, quel verbe souhaitez-vous conjuguer au quotidien, être ou avoir ?
Les pertes que vous subissez ne doivent pas être perçues comme des entraves à votre cheminement. Bien au contraire. Elles viennent simplement modifier les paramètres de votre expérimentation. Elles font partie de cet ensemble d'éléments qui constituent votre existence, cette vie dans laquelle les choses ne font que circuler, dans un mouvement de flux et de reflux, semblable à des marées océaniques. À quoi bon imaginer les pertes que vous pourriez subir ? Quoi que vous fassiez, elles adviendront tôt ou tard et, de façon certaine, lorsque votre âme rentrera à la maison. Cessez donc de vous projeter inutilement dans un futur qui n'a pas de réalité. Les choses seront probablement autrement.
Les pertes, elles, il vous faudra les accepter et voir ce que vous pouvez en apprendre.
« Ce qui est important, c’est ce que TOI tu vas mettre derrière
la réalisation de TON œuvre. C’est TON intention qui est la plus importante. C’est ce que TU projettes
dans TA création, qui va lui donner son âme. Et c'est uniquement cela, qui fera que cette réalisation
sera TON œuvre et pas celle d'un autre. »
Girart – Chap. 14
Il est toujours intéressant d'aller voir la nature de l'intention que vous mettez à agir, à réaliser vos actions du quotidien ou à vous exprimer auprès de quelqu'un. Agissez-vous par automatisme ? Êtes-vous en train d'accomplir vos démarches journalières, votre travail, en conscience ? Ou bien êtes-vous totalement absent(e)s à ce que vous faites ? Répondez-vous mécaniquement à votre interlocuteur, juste pour lui montrer que vous êtes là, sans y mettre plus de volonté ? C'est l'intention qui fait la qualité de l'action, l'intention qui donne à ce qui est accompli une dimension plus grande et lui permet de rayonner. C'est l'intention que vous placez dans vos propos qui touche l'autre par la compassion, par la lumière ou l'amour que vous lui offrez. Ou alors il s'agit de tout autre chose... Mais, dans ce cas, ce qui est alors créé fait-il écho à ce qui réside en vous ?
N'oubliez pas que votre pensée est créatrice. Ce que vous pensez, imaginez, concevez en esprit, finit par prendre forme dans notre monde de matière. Il est donc primordial que ces pensées soient positives, qu'elles produisent des actions favorables pour tous. Prêtez-y attention. Et si vous priez, pour vous-même ou en faveur de quelqu'un d'autre, observez la disposition dans laquelle vous le faites. Il pourrait être intéressant d'essayer de conserver la force de cette intention dans tout ce que vous accomplissez. Attachez-vous dès à présent à mettre des intentions lumineuses dans vos pensées, à mettre de l'amour dans vos paroles et dans vos actes. Car souvenez-vous que vous contribuez à construire à chaque instant la réalité de ce monde, de votre monde.
Votre pouvoir est bien plus grand que vous ne l'imaginez.
« Le verrier ne m’a pas conçu comme cela, au hasard,
mais en pensant au lieu que j’allais éclairer... »
Robert de Craon et Gaultier – Chap. 23
« Est-ce que l’on pourrait comparer les vitraux à l’Homme ?
— Je ne sais pas, répondit Robert, mais vas-y, je te prie. Suis ton intuition et fais-toi confiance. Nous verrons bien où cela nous conduit. Que risques-tu ?
— Bien. Alors disons que je suis le vitrail...
— Oui...
— J’ai été façonné par des mains qui m’ont conçu, de manière réfléchie, afin que je transforme la lumière qui passerait à travers moi d’une manière particulière. D’une façon très précise, même. Les motifs qui me constituent, mes teintes et leurs variations, ont été choisis avec subtilité par la main qui m’a façonné, afin que la lumière que je laisse filtrer soit orientée d’un certaine façon. La lumière doit vibrer d’une manière particulière à travers les teintes qui me constituent. Le verrier ne m’a pas conçu comme cela, au hasard, mais en pensant au lieu que j’allais éclairer... »
« La mort n'est pas toujours la pire des issues. En revanche,
vivre comme des morts, oui, certainement. »
Sofia – Chap. 16
Pourquoi la mort est-elle considérée par un si grand nombre d'êtres humains comme la pire chose pouvant leur arriver ? Sans souhaiter que cela advienne, il vous est tout de même possible de considérer, qu'en mourant, vous renaissez à ce que vous êtes vraiment. Qu'y a-t-il donc de tragique en cela ? Il existe suffisamment de contextes dans lesquels vous ne parvenez pas à exprimer la Vie comme vous le devriez. Parce que vous êtes en souffrance, car vous manquez de confiance en vous face à certaines situations ou que vous devez affronter vos phobies... Et vous avez là, seulement quelques-uns des facteurs qui peuvent vous empêcher de vivre pleinement votre vie, qui font que vous vivez sans
réellement vivre, comme dans une forme de coma éveillé. Une de vos raisons d'être est de contribuer à exprimer la Vie. Ne pas le faire est-il donc pire que de renaître à autre chose ?
Vivez ! Réjouissez-vous de ce que la Vie vous présente, même si vous avez le sentiment parfois, qu'elle ne vous offre pas grand-chose de bon. Commencez par vous réjouir du peu dans ce cas. Mais surtout, quoi que vous ayez à affronter, essayez de ne pas laisser votre âme se scléroser. Ne vous cachez pas derrière vos peurs ou vos difficultés pour justifier votre inaction, c'est là que se nicherait la notion de « mort ». Ne vivez pas comme des morts. Demandez de l'aide, si vous en éprouvez le besoin :
autour de vous, aux êtres de lumière qui vous accompagnent. Puis, faites ce que vous pouvez. Faites à votre mesure même s'il ne s'agit, dans un premier temps, que de tous petits pas. Mais effectuez-les, car ils sont déjà les prémices de vos prochains pas de danse. Ils annoncent la fin d'une période qui peut vous peser et le retour de la Vie.
« Si tu demandes avec sincérité, des signes pourront effectivement t'apparaître de différentes
manières, dans diverses situations,
pour éclairer ton chemin. En fait, ils sont déjà là,
ils te sont déjà présentés, tout le temps, à chaque instant.
Ils sont sous ton nez, mais tu ne sais pas encore les reconnaître. »
Thovias – Chap.16
Chacun d'entre vous, en fonction de ce qui lui a été transmis de sa culture, de ses croyances, mais surtout de ce qu'il sent résonner le plus fort en lui, peut être amené à s'adresser aux êtres qu'il imagine à ses côtés, pour l'accompagner et le soutenir dans les moments où il en a besoin. Continuité du rapport à l'« ami imaginaire » de certains enfants. Qu'il s'agisse d'anges gardiens, d'ancêtres protecteurs, d'esprits animaux, de maîtres ascensionnés..., vous englobez aujourd'hui ces êtres de Lumière ou entités qui évoluent sur un plan vibratoire différent du vôtre, sous le vocable générique de « guides ». Plusieurs d'entre eux vous accompagnent généralement, même si vous ignorez leur présence. Mais tous n'attendent qu'une seule chose. Dans leur propre cheminement vers la Lumière, ils ont fait le choix de vous aider et ne demandent qu'à être sollicités. Si vous ne le faites pas, ils ne peuvent alors pas exprimer ce qu'il y a de plus lumineux en eux et vous ne pouvez pas bénéficier pleinement de leur guidance.
Interrogez vos guides de la manière qui vous semble la plus adaptée. En ouvrant un espace sacré lors d'un rituel ou d'une prière, ou simplement en vous adressant à eux le plus naturellement possible, comme si vous parliez à une personne dans la même pièce que vous. Votre demande effectuée, attendez et soyez vigilant(e)s. Hormis pour celles et ceux parmi vous qui disposez de certaines aptitudes sensitives, les guides doivent trouver des moyens de s'adresser à vous. Restez attentif(ve)s aux synchronicités. Les évènements ou les signes qui seraient les plus anodins pour tout un chacun, les coïncidences, les objets, mots ou situations rencontrés, prendront pour vous un sens tout particulier. Vous saurez alors que c'est là, que se situe la réponse des êtres de Lumière qui vous accompagnent.
« Il te faut croire (...). Crois et soumets-toi à Dieu. (...)
Soumets-toi et crains-Le. Cette crainte t'incitera à vivre droitement.
C'est cela qui te permettra de purifier ton cœur. Et alors, si ton cœur
est pur, ce que tu crois, tu finiras par le voir. »
Thovias – Chap. 16
Les religions, à l'aide de leurs textes, commentaires et interprétations, ont toujours transmis aux croyants un certain nombre de règles et d'usages, parfois sous forme d'injonctions. Divers commandements invitaient le croyant à se soumettre à des prescriptions visant à favoriser le bien vivre ensemble, dans la société au sein de laquelle se développait cette religion. Ces injonctions permirent de pousser à des comportements respectueux des autres et de leurs biens, mais servirent aussi à asseoir l'influence des religieux. En usant de la crainte de Dieu, les croyants furent soumis au pouvoir de ceux qui se présentaient comme les seuls intercesseurs possibles entre eux et leur Créateur. Si un tel ordre des choses permit, en son temps, de structurer diverses sociétés et de permettre leur épanouissement, il vint créer et pour longtemps, une séparation entre Dieu et les Hommes, séparation qui n'a pas de réalité et dont vous peinez encore aujourd'hui à vous détacher.
Quel que soit le rapport que vous entretenez avec la Cause originelle, il vous faut savoir que Celle-ci ne se situe pas au-dessus de vous. Tout ce que vous avez à craindre est de ne pas mesurer pleinement le lien qui vous unit. Il ne vous est pas demandé de vous percevoir l'égal(e) du Créateur, comme le ferait un adolescent effronté. Non, votre attention est attirée sur le fait que Lui et vous ne faites qu'un. C'est parce que vous êtes une émanation de cette Cause originelle, une de ses manifestations, que vous pouvez croire. Car oui, vous pouvez croire avec toute la puissance de votre cœur. Soyez sûr(e)s que tout est à sa place dans votre existence, que tout répond le plus parfaitement possible à ce qui vous est nécessaire, ainsi qu'à l'expérience que le Créateur doit faire à travers vous.
C'est là que vous pouvez voir et reconnaître le magnifique ordre des choses.
« Ta réalité continuera à changer, quoi que tu décides, quoi que tu fasses. (...) Face à cela, pour
aborder ces changements incessants,
ces mouvements continus, il te faut trouver un point d'ancrage, ton point d'ancrage. (...) Ton point
d'ancrage tu ne le trouveras qu'en toi, au fond de toi. C'est lui seul qui, dans la tempête, te permettra de
rester droit. »
Thovias – Chap. 16
Comment vous assurer une certaine stabilité, lorsque votre navire affronte la tourmente ? L'ancre peut être une réponse mais elle va pouvoir revêtir deux aspects différents. Naturellement, vous pouvez utiliser la méthode ci-après et qui, à force d'utilisation, peut devenir un réflexe qui s'active inconsciemment. Vous pouvez l'employer dans les moments où vous sentez que vous avez besoin de vous recentrer, d'être aligné(e) avec vous-même et avec le monde qui vous entoure, pour mieux aborder ce qui se présente. Cependant, de manière plus générale, il est indispensable de développer la conscience de ce quelque chose au fond de vous qui est là de façon permanente ; de cet élément autour duquel votre personnalité est venue se développer, comme le sucre de la dragée est venu enrober l'amande. C'est par la conscience de ce que vous êtes au plus profond de vous, de votre part permanente, que s'opère le
meilleur, le plus efficace et le plus durable des ancrages.
Afin de vous ancrer, comme je le suis au milieu de la plaine en laquelle je réside, vous pouvez vous mettre debout, les pieds bien à plat, déchaussés si possible. Écartez légèrement les jambes pour vous assurer une bonne stabilité. Laissez pendre vos bras le long de votre corps. Inspirez profondément puis, expirez jusqu'au bout plusieurs fois de suite. Installez-vous dans une respiration douce et profonde qui vous apaise. Portez alors votre conscience sous la plante de nos pieds et visualisez de petites racines rouges qui en émergent et se faufilent dans le sol, pour plonger au plus profond de la Terre. Lentement, visualisez que ces racines traversent peu à peu la terre, la roche, l'eau, pour finir par pénétrer au cœur du magma central. Accueillez alors l'énergie qui infuse vos racines et visualisez-la remonter à travers elles, en faisant le chemin inverse jusqu'à vos pieds. Accompagnez doucement cette énergie pour la faire monter à travers votre corps jusqu'à votre zone cardiaque.
Remerciez.
« Aie simplement confiance en ce qu'il y a de plus grand en toi. »
Thovias – Chap. 16
Qu'est-ce qui, en vous, serait donc le plus grand ? Parlons-nous de votre conscience ? de votre esprit ? de votre âme ? de votre foi peut-être... Cela représente déjà un certain nombre de candidats puisse occulter tous ceux-ci ? Quelque chose en vous qui, parce qu'étant lié à un élément plus grand que vous, apparaîtrait forcément comme ce qu'il y a de plus essentiel en vous. Ainsi, il semble qu'il vous faille regarder du côté du divin. Car c'est bien votre dimension divine qui est la plus importante ; le fait que vous émaniez de la Cause unique et originelle. C'est bien cela qui apparaît comme étant le plus grand en vous. Parce que vous êtes une parcelle de cette Cause unique, vous portez en vous toute sa
dimension. La particularité c'est que cette dimension divine, si elle réside bien en vous, n'est pas pleinement déployée. Parce que là est l'un des buts majeurs de votre cheminement au fil de vos incarnations.
Vous pourriez prendre un temps pour vous, un temps de méditation ou de connexion à vous-même, à l'aide de la pratique qui est la vôtre habituellement. Prenez alors conscience des liens qui vous unissent à la Cause originelle. Cherchez à vous percevoir comme non séparé(e)s du Créateur, mais comme Lui étant relié(e)s depuis chaque point de votre Être, depuis la plus infime particule qui vous constitue. Voyez-vous tous deux comme une seule et même masse d'énergie gigantesque. Percevez-vous comme une entité toute puissante qui déploie des parties d'elle-même dans toutes les directions de l'Univers, afin d'expérimenter tout ce que Sa création lui offre de possibilités. Voyez cela, ressentez-le, faites vôtres ces visions, ces sensations. Vous êtes tout cela. C'est en cela que vous devez placer votre confiance.
Tout vous est alors possible.
« Nous sommes tous là pour nous entraider, pour nous accompagner mutuellement vers une plus
grande compréhension de notre monde. »
Sofia – Chap. 16
Évidemment, vous ne venez pas seul(e)s sur Terre pour y vivre ce que vous avez à expérimenter. Des rendez-vous sont pris avec d'autres âmes qui vous sont proches, que vous retrouvez d'incarnations en incarnations. En fonction de ce que prévoit votre feuille de route, vous jouez, tour à tour, différents rôles les un(e)s pour les autres. Qui a été votre parent, demain sera votre enfant, votre ami(e), votre conjoint(e), voisin ou collaboratrice, etc. Vous retrouvez ainsi, au cours de vos vies, des âmes qui vous sont proches et qui viennent à vous pour vous aider à avancer, pour vous transmettre un message, pour vous permettre de résoudre une difficulté, de guérir une blessure, de grandir en conscience. Mais cela passe aussi par des situations qui peuvent produire des relations complexes, confrontantes, douloureuses parfois. Qui a, un jour, été votre soutien le plus solide, endossera une prochaine fois le rôle de bourreau. Car il faut bien que quelqu'un vienne également jouer cette partition-là, afin que vous puissiez l'expérimenter et en tirer un enseignement. Ainsi, les âmes qui vous sont proches vous accompagnent, vous aident, comme vous les aidez à grandir en retour.
C’est pourquoi je vous recommande de prêter attention aux nouvelles rencontres que vous pouvez être amené(e)s à faire ou aux proches que nous avez perdus de vue et qui, un jour, se manifestent à nouveau. La moindre entrevue est susceptible d'être porteuse d'un message ou d'un enseignement dans les interactions que vous vivez, de même que les retrouvailles avec une personne avec laquelle vous pensiez n'avoir plus rien à faire. Plus vous avancez sur votre chemin de conscience, plus vous constatez que de nouvelles relations se mettent en place, avec le sentiment que les liens qui vous unissent à ces êtres peuvent parfois s'avérer plus vrais qu'avec votre famille de sang. Si cette dernière joue son rôle dans votre cheminement, vous pouvez ressentir des liens plus forts avec d'autres personnes, issues cette fois de votre famille d'âmes.
« Dans la vie, dans l'Œuvre de notre Créateur, rien ni personne n'est négligé. C'est un peu comme les
pierres dans une construction. Chacune
a son usage propre et un emplacement défini. Chacune est un élément
qui constitue le Temple en cours de création. (...)
Ta place, est quelque part dans cet édifice. »
Jean – Chap. 17
Serait-il possible que dans l'Univers, dans notre monde, ordonnancés à la perfection, vous occupiez une place qui ne réponde pas à une certaine logique ? Que vous n'ayez pas de rôle particulier à jouer dans tout cela ? Cela semble peu vraisemblable. Lorsque vous observez la nature dans n'importe lequel de ses aspects, vous constatez que les choses s'agencent, se complètent, interagissent pour donner des résultats qui semblent parfois tenir du pur miracle. Et l'être humain serait étranger à la beauté de cet ordre ? Non. Comme tous les êtres vivants, jusqu'au plus petit insecte ou à la plus infime bactérie, chacun occupe une place précise et c'est de cet emplacement, qu'il exprime ce qu'il est, qu'il apporte sa contribution à l'orchestre. Certes, en votre qualité d'humain en quête de lui-même et d'un retour à l'Unité, il vous est en général peu aisé de garder cela à l'esprit, ou plutôt dans votre cœur, dans le quotidien que vous vivez en cette époque. Mais essayez-vous suffisamment ?
Vous pourriez vous dire, qu'il est des périodes dans votre vie, au cours desquelles les évènements que vous vivez ne vous aident pas à percevoir votre place dans le grand Tout. Mais ces évènements y sont-ils vraiment pour quelque chose ? Si vous ne souhaitez pas juste être un pèlerin de passage, dans cet Univers, mais que vous ambitionnez d'apporter votre pierre à l'édifice, il vous appartient de vous impliquer pour atteindre, puis entretenir cette vision, cette compréhension de votre place. Faites le vide par une séance de méditation, puis visualisez-vous depuis un point au-dessus de la Terre. Cherchez à repérer les liens qui vous unissent aux autres, vos interactions avec votre environnement, vos zones d'influence ou de rayonnement. Essayez de voir comment, si vous n'étiez pas à la place que vous occupez, tout en serait radicalement changé. Essayez de conserver dans votre cœur la sensation produite par cette vision de vos liens, de votre place.
« Donne-toi pleinement frère, si tu veux t'accomplir.
Si tu parviens à aller jusqu'à te consumer, tu t'éclaireras. »
Bernard Roland – Chap. 18
Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. » (Livre de l'Apocalypse – 3:15). Ou pour résumer : « Dieu vomit les tièdes ». Ou encore plus simplement :
l'humain, pour se réaliser, ne doit pas hésiter, il ne doit pas tergiverser mais choisir l'une des options qui s'offrent à lui. Si aucun choix n'est fait, si aucune décision n'est prise, il ne peut rien advenir. Et attention, le Wu wei, le « non-agir » du Tao, n'a jamais renvoyé à l'idée de passivité, mais bien au fait d'agir selon l'ordre cosmique. Ainsi, c'est uniquement dans le choix, dans l'action, que vous pouvez vous réaliser. Le frein à agir est naturellement lié à vos peurs. Peur de mal faire, peur de ne pas effectuer le bon choix, peur de ne pas pouvoir revenir en arrière. Et pourtant... Existe-t-il un mauvais choix ? Non, puisque l'ordre des choses, disons votre contrat d'incarnation, prévoit que vous passiez par certaines étapes. Donc, même si le choix que vous avez fait peut vous sembler, en première lecture, avoir été une erreur, il avait en réalité sa place et ses conséquences ne pouvaient être là que pour vous aider à grandir en conscience.
Il vous faut y aller. Envisager de cesser de procrastiner. Vous mettre en marche, car la Vie est mouvement et si vous ne l'entendez pas, si vous restez à stagner, vous allez finir par vous éteindre. Vous le savez très bien, car vous le ressentez tout au fond de vous. Cette difficulté à poser une décision, cette résistance face au choix, vous la connaissez et en percevez les effets. Dressez-vous maintenant ! Vous pouvez tout. Faites un pas en avant et dites à voix haute : « Je décide de me mettre en mouvement, j'effectue à présent les choix qui sont justes pour moi ». Et si vous avez, après coup, le sentiment de vous être trompé(e)s, peu importe, vous deviez en passer par là, cette étape était nécessaire pour vous permettre de vous ouvrir à ce qui vient. Agissez. Agissez encore, jusqu'à vous consumer et alors, il ne pourra émaner de vous que de la Lumière.
« Tu vas blesser des gens en faisant le choix d'avancer sur ton propre chemin. Certains, certaines,
vont souffrir du fait que tu décides de trouver ta propre place. Bien souvent, aller vers nous-même
engendre des blessures à notre entourage. En te mettant à l'écoute de ce qui t'appelle, il est certain que
tu vas faire mal à des personnes que tu aimes, tout comme il est certain que tu vas te faire mal à toi-même. »
Girart – Chap. 18
Chacun cheminant à sa façon, à son rythme, selon ce vers quoi il doit tendre, il est fort probable que vienne un moment où les besoins impliqués par votre évolution entrent en dissonance avec ceux de votre entourage. Combien de personnes se voient-elles un jour en situation de dire à leurs proches qu'elles aspirent à un changement dans leur vie, alors que tout semble aller plutôt bien ? Combien sont-elles à savoir, au fond d'elles, qu'elles doivent aller vers autre chose, sans trop savoir vers quoi, sans bien comprendre pourquoi ? C'est là l'appel que vous attendiez parfois mais qui souvent vous surprend. Il jaillit là, au cœur de votre poitrine, comme une vérité universelle, comme une source bienfaisante que vous ne sauriez obturer, au risque que son flux se ménage un autre chemin et aille jaillir un peu plus loin. Mais cela vous concerne vous, concerne votre propre évolution, parle à votre âme seule et pas à une
autre. Avec, quand vous parvenez à poser cet appel comme étant important pour vous, tout ce que cela peut impliquer d'incompréhensions et de souffrances.
Peut-être le ressentez-vous déjà, cet appel ? Il se peut qu'il vienne toquer, depuis l'intérieur, à votre zone cardiaque. Alors ? Ferez-vous le choix de lui ouvrir ? Ou allez-vous le laisser enfermé ? Il ne tiendra qu'à vous, car vous seul(e)s saurez que cet élan est l'Appel que vous ne pouvez ignorer. Vous le saurez. Restera à effectuer votre choix. Restera à décider si vous souhaitez ou non, répondre à cette invitation à avancer sur votre propre chemin, à avancer vers vous-même. Il vous faudra mettre de côté vos peurs et elles pourront être multiples. Il sera nécessaire d'essayer de prendre de la hauteur sur votre situation, afin de ne pas rester figé(e)s face aux difficultés que vous aurez tôt fait d'imaginer, face à la douleur que vous allez sûrement infliger et qui vous impactera aussi. Notez que la première chose qui est attendue de vous, c'est que vous vous confrontiez à cette situation. Que vous l'abordiez et prononciez notre choix. Si vous répondez à l'Appel, c'est que vous y serez prêt(e)s.
Dans le cas contraire, gardez à l'esprit que, quels que soient les choix que vous pouvez être amené(e)s à faire dans votre vie, ils ne sont jamais portés à votre débit.
« Il m’a pensé comme un élément unique, devant trouver sa place
au sein d’un élément plus vaste, mais devant également s’harmoniser
avec les autres vitraux qui allaient orner le lieu. »
Robert de Craon et Gaultier – Chap. 23
« Continue, dit le Maître qui hochait pensivement la tête.
— Tous les choix que (le verrier) a faits, aussi bien au niveau des teintes et de leur densité que des formes ou des dimensions de chacune de mes parties, ont dû être réfléchis en fonction, non seulement de l’édifice dans lequel il allait m’installer, mais aussi de l’emplacement précis que j’allais y occuper.
— Bien. Essaie d’aller plus loin.
— Il m’a pensé comme un élément unique, devant trouver sa place au sein d’un élément plus vaste, mais devant également s’harmoniser avec les autres vitraux qui allaient orner le lieu. Et, je crois... que même si le vitrail à côté de moi m’était en tous points identique, nos positions légèrement différentes dans l’édifice produiraient nécessairement des éclairages distincts. »
« Je crois que tu es comme un champ. Comme un champ lorsqu'il vient d'être labouré, que des sillons
y sont ouverts, et que l'on n'a pas encore ensemencé. Tu es ce champ là, à ce moment précis, dans cet
instant parfait, après le labour et juste avant les semailles.
Tu offres toutes les dispositions. »
Martin – Chap. 19
De quoi vous remplissez-vous tout au long de votre cheminement ? Quels sont les éléments qui viennent peu à peu trouver place en vous ? Quels sont ceux qui vont rencontrer en vous un terreau suffisamment favorable, pour pouvoir y germer puis s'y développer ? Il s'agit probablement d'éléments qui sont déjà les plus proches de vous, qui sont en sympathie avec votre Être, pour qu'il puisse y avoir attraction puis réceptivité. Ce sont ces éléments, nécessaires à votre développement, qui vont vous être donnés. Ou plutôt, que vous allez réintégrer car ces graines et leurs fruits font en réalité déjà partie de vous. En tant qu'émanation du divin, vous disposez de tout et avez accès à tout. Mais si vous vous incarniez en tant qu'êtres complets, qu'auriez-vous encore à expérimenter qui puisse permettre à la Cause originelle de prendre conscience de ses différents aspects ? Les eaux du Léthé, dont vous êtes abreuvés à votre naissance à ce monde, permettent de laisser à la maison toute une partie de vous. Le jeu consiste alors à retrouver les pièces de puzzle éparpillées et à les assembler.
Vous devez être assuré(e)s que vous pouvez renouer avec tout ce que vous êtes, que vous avez la possibilité de réintégrer tous les aspects de vous-même. Pour vous aider à en prendre la mesure, vous pouvez imaginer que vous évoluez sans disposer auprès de vous de la partie la plus importante de votre conscience. Votre développement actuel ne saurait permettre l'accueil intégral d'une dimension aussi vaste. Celle-ci est comme stockée sur un serveur distant, à votre disposition, chacune de ses parties pouvant être contactée au gré de vos besoins, de vos évolutions. Vous disposez de la clé qui vous permettra de vous reconnecter à toutes les dimensions de votre Être, qui vous permettra de renouer avec tous les aspects de votre conscience, avec les aptitudes qui sont vôtres mais que vous ne soupçonnez peut-être pas en cet instant. Vous êtes d'une dimension incroyable et tout ce qui va venir prendre racine en vous ne sera jamais que l'occasion de vous redécouvrir, de vous révéler tel(le)s que vous êtes en réalité.
Accueillez avec gratitude chaque apport dans cette vie comme étant un pas de plus vers vous-même.
« Les choses semblent être ce qu’elles sont,
jusqu’à ce que nous découvrions autre chose. »
Gaultier – Chap. 23
Tout ce qui fait un objet ou une situation n'est-il qu'inhérent à cet objet ou à cette situation ? Non, bien sûr. Car il y a, dans ce que vous percevez, toute la partie liée à vos projections, à votre culture, vos fantasmes, vos craintes... L'objet que vous observez prend une dimension qui est au-delà de son essence, du fait de vos illusions. C'est ainsi qu'une pipe peut très bien ne pas être une pipe. Une situation que vous vivez peut, de même, revêtir un aspect qui sera au-delà de sa propre réalité, du fait de votre vécu, des références qui sont les vôtres, de vos peurs, des freins que vous avez à dépasser. Or, comme vous êtes des êtres changeants, en cours d'évolution permanente, la situation qui fait l'objet de votre attention va changer, va évoluer au rythme de votre propre transformation. Vous croyez pourtant bien souvent les choses immuables. Aussi, ne cessez-vous pas d'être surpris de constater que les choses ne sont plus ce qu'elles étaient auparavant, alors que c'est en vous que le changement s'est généralement opéré. Cela est peut-être dû au fait que vous ne cherchiez pas au bon endroit votre point de fixité.
Il vous faut essayer de voir par-delà les illusions qui sont les vôtres. Prenez le temps de regarder votre situation avec calme et cherchez à distinguer ce qui est purement lié aux circonstances de ce qui émane de vous. Un temps de méditation, les yeux mis clos, pourra vous aider à vous situer à la frontière qui sépare ce qui vous est extérieur de ce qui vous est intérieur. Chassez, comme de fragiles nuages, les difficultés ou contraintes que vous croyez percevoir puis, lorsque vous sentirez que c'est le moment, modifiez votre vision. Passez en position haute et survolez la scène : vous en méditation d'un côté, la situation qui vous ennuie de l'autre. Voyez alors ce qui est du ressort des évènements auxquels vous êtes confronté(e)s et ce qui vient de vous. N'ayez crainte, les illusions finissent toujours par être levées et vous ne tarderez pas à y voir plus clair. C'est-à-dire simplement à regarder les choses différemment car ces évènements qui vous perturbent vous auront permis d'évoluer, de changer de posture.
« Tu sais à présent. Donc cela induit une responsabilité.
Cela implique que tu te comportes de façon adaptée et que,
toi aussi, tu puisses aider tes frères selon tes possibilités. »
Robert de Craon – Chap. 23
Il est des sujets qui vous demandent parfois de déployer des efforts titanesques pour parvenir à une compréhension claire du sens des choses. Il est parfois des prises de conscience qui vous demandent, pendant des années, de remettre fréquemment votre ouvrage sur l'établi. Et ensuite ? Que faites-vous après coup de cette compréhension ? Comment vivez-vous ces prises de conscience ? Bien souvent, hélas, il vous arrive de négliger la révélation dont vous avez pu bénéficier. Vous pouvez progressivement oublier ce qui vous a été offert ou bien laisser filer la Lumière dont vous avez été gratifié(e)s. Alors non ! Il est de votre devoir de faire vivre le cadeau qui vous a été confié. Lorsque vous parvenez à un certain entendement des choses, il est nécessaire de l'entretenir, de manifester cette compréhension, ce savoir, par votre posture, vos propos, vos attitudes vis-à-vis des autres, de la Vie... Attention, il ne s'agit pas de
claironner à la face du monde votre compréhension de son sens ou de vous vanter de vos prises de conscience, ce serait là la pire des choses. Ce qui vous a été confié ne vous appartient pas, vous en
êtes seulement les dépositaires momentanés.
Entretenez et faites vivre ce que vous avez appris, compris. Il s'agira parfois de bribes d'éclairs, qui nécessiteront d'être complétées, mais faites vivre ces petites étincelles, alimentez-les afin d'en préserver leur feu. Lorsque par votre démarche, visant à mieux vous connaître et mieux comprendre le monde, par vos efforts pour vous ouvrir à une compréhension plus élevée, vous avez pu atteindre un nouvel état, celui d'un « vous » augmenté de vos dernières illuminations, vous vous devez de l'afficher dans votre attitude. Soyez ce que vous devenez au fil de vos prises de conscience, avec humilité, mais sans pour autant étouffer le nouvel être que vous êtes devenus. Votre exemple doit éclairer les autres et c'est d'abord par votre seule attitude que vous pouvez faire à vos semblables le cadeau de leur propre évolution. Ce que vous avez appris doit être partagé dans un esprit de fraternité et à la mesure de chacun, cela va de soi. Mais c'est ce que vous montrez, en laissant s'exprimer ce que vous êtes, qui joue le rôle le plus important dans cette transmission.
« Les choses ne sont pas forcément noires
ou blanches comme Baucent. »
Évrard des Barres- Chap. 23
Le gonfanon de l'Ordre du Temple, « Baucent », l'étendard de combat sous lequel se rassemblaient chevaliers et autres hommes d'armes, était coupé horizontalement, la partie supérieure de sable (noire), l'inférieure d'argent (blanche). Cette dualité, polarités positive et négative, opposition entre la Lumière et les Ténèbres, traduit bien la conception manichéenne du monde dont les Templiers, malgré ce que souhaita imposer l'Église, ne se défirent jamais vraiment. Baucent présentait donc deux parties, noire et blanche, strictement délimitées, pouvant renvoyer au combat entre les forces du Bien et celles du Mal. Mais chacune de ses couleurs n'a cependant pas d'existence sans l'autre. Chacune d'elles contient pourtant l'autre en elle, en germe, Lumière et Ténèbres s'interpénétrant et permettant leurs existences respectives. Selon vos croyances, vous pourriez admettre la justesse de cette vision dualiste et accepter l'idée que le monde ne soit régi que par ces deux forces, le Bien et le Mal. Mais lorsque vous le regardez en détail ce monde justement, quand vous posez votre regard sur ses multiples facettes, sur vos vies et tout ce à quoi elles touchent, tout ce avec quoi elles interagissent, que voyez-vous vraiment ?
Le moment est peut-être venu pour vous tous d'observer les choses différemment. Votre monde n'est-il réellement constitué que de noir et de blanc ? Les situations que vous rencontrez, ne portent-elles en elles que de la Lumière ou, au contraire, que de l'Obscurité ? Les personnes que vous côtoyez, sont-elles radicalement soit bonnes, soit mauvaises ? Tout est-il aussi tranché dans votre vie, dans votre environnement ? Arrêtez-vous un instant. Prenez le temps de regarder les gens, les objets et les situations émettre leurs rayonnements. Que percevez-vous ? N'y a-t-il pas, entre le noir et le blanc, toute une palette de teintes différentes, qui par leurs dégradés glissent en douceur les unes vers les autres ? Il en est de même avec toutes les choses que vous vivez, toutes les situations auxquelles vous êtes confronté(e)s, avec chaque personne avec qui vous êtes en relation. Essayez d'adopter une position moins tranchée, pondérez vos avis peut-être et cherchez à être moins catégoriques. Peut-être le Mal et le Bien régissent-ils votre monde, mais pour aller de l'un à l'autre, vous avez besoin d'emprunter toutes les marches qui les séparent. Malgré cela, en attendant que le Monde puisse, à terme, se retrouver dans l'Unité de l'Amour, il est nécessaire pour chacun d'entre vous d'expérimenter la dualité.
« Voilà ce qui fait un Maître : la combinaison de la bienveillance
d'un ami avec l'exigence d'un père. »
Gaultier - Chap. 26
Il y a bien une différence dans les rapports que vous entretenez ou avez entretenus avec vos parents et ceux que vous vivez avec vos amis. La manière dont ils se positionnent à votre égard n'est pas identique car ils ne jouent pas le même rôle auprès de vous. Votre père a peut-être fait preuve de rigueur avec vous. Peut-être vous a-t-il demandé beaucoup, voire trop. Il se peut que votre mère ait placé en vous des espoirs qui étaient siens et qu'elle n'avait pu voir se concrétiser pour elle-même. Cela aura induit une attitude exigeante vis-à-vis de vous. À côté de cela, vous trouvez en général auprès de vos ami(e)s, écoute, soutien et bienveillance. Dans votre esprit, il peut sembler que ces deux approches aient du mal à coexister. Mais pourquoi est-ce que cela ne pourrait pas être le cas ? Il existe bien des êtres qui parviennent à cet équilibre, il s'agit des Maîtres. C'est parce qu'ils parviennent à trouver la bonne harmonie entre ces deux manières d'être, que leurs disciples sont en mesure de donner le meilleur d'eux-mêmes. La rigueur seule peut conduire à la fermeture, au rejet. L'unique bienveillance peut entrainer un certain laisser-aller, un manque d'implication. C'est via un enseignement et un accompagnement correctement dosés, que les Maîtres réussissent à obtenir des résultats optimaux de leurs apprentis.
Sans être des Maîtres, vous vous trouvez possiblement dans votre quotidien en situation de transmission. Que ce soit auprès de vos enfants, de vos proches en général, de vos relations de travail ou celles liées à vos pratiques associatives ou de loisirs, les occasions ne manquent pas et peuvent porter sur des choses simples comme sur des sujets complexes. Prenez le temps d'interroger votre posture dans ces situations et voyez quel rôle vous jouez auprès des autres. Êtes-vous majoritairement parent ou ami(e) ? Dans un cas comme dans l'autre, il vous est conseillé, afin de favoriser la manière dont votre message sera accueilli, puis intégré, d'adopter la posture du Maître. Et il y a certainement encore plus important. Quelle est l'attitude que vous adoptez vis-à-vis de vous-même ? Quel rapport entretenez-vous avec vous-même ? Êtes-vous plutôt exigeant(e)s ou bienveillant(e)s ? Vous autorisez-vous à vous tromper, à échouer ? Justifiez-vous sans cesse votre tendance au laisser-aller ? En général, êtes-vous critiques envers vous-mêmes dans ces situations ? Faites le choix de vivre l'expression « maître de soi-même » d'une nouvelle façon. Soyez votre propre Maître en étant exigeant(e)s envers vous-mêmes, pour vous inciter à accomplir ce qui doit l'être. Mais soyez-le avec bienveillance, pardonnez-vous vos manquements et vos erreurs.
Vous êtes la personne qui a toute légitimité pour cela.
« La Vie façonne les évènements de manière incroyable, quand il s'agit pour elle de nous conduire où
l'on doit se rendre. »
Gaultier – Chap. 26
Vous avez eu l'occasion de le constater, le chemin que vous prévoyez parfois d'emprunter peut se trouver dévié vers une direction autre que celle que vous envisagiez. Il arrive que des facteurs inattendus viennent interférer dans votre projet. Dans certains cas, vous redressez la barre pour reprendre le cap que vous vous étiez fixé et, malgré cela, d'autres évènements s'invitent à nouveau pour vous détourner vers une destination que vous n'espériez pas. Si vous forcez les choses, le risque est grand de vous placer dans une configuration dans laquelle les éléments ne seront pas alignés au mieux, pour vous permettre d'accomplir ce qui doit l'être, pour vous donner la possibilité d'avancer vers vous-même et vers votre réalisation. Dans ce cas, d'autres facteurs peuvent venir, sous des délais très variables, vous détourner à nouveau de votre but initial et vous orienter vers ce que vous devez rejoindre. Ou bien vous finissez par souffrir de la situation dans laquelle vous avez voulu vous installer, souffrance qui n'est autre qu'un moyen de vous signifier, une nouvelle fois, que vous n’êtes pas où vous devriez être. La Vie sait où vous devez aller, ce que vous avez à y faire, avec qui et quels chemins et détours vous devez emprunter pour que cela vous soit le plus profitable possible. Des réajustements ont donc quelquefois lieu. Ils sont là pour servir votre projet d'incarnation.
Lorsque vous êtes confronté(e)s à des évènements nouveaux, soudains, inattendus, qui semblent venir perturber votre vie, votre programme, les projets que vous aviez élaborés ou l'environnement que vous vous étiez construit, vous avez fort à gagner de ne pas les ignorer ou les minimiser. Derrière chaque situation, changement, rencontre, derrière chaque crise, accident, maladie, se cache un message, un signe de la Vie qui cherche à attirer votre attention, qui s'emploie à vous offrir les conditions propices pour que vous puissiez passer à la phase suivante, celle nécessaire à votre évolution. Accordez donc la plus grande attention à ces signes, à ces rencontres nouvelles aux situations qui paraissent vous bousculer. Accueillez tels des cadeaux merveilleux les synchronicités, ces situations où des faits inattendus ne prennent sens que pour vous seul(e)s. Prenez le temps de les regarder et de découvrir ce qu'elles viennent vous murmurer. Faites de la place pour le nouveau, les changements n'impliquent qu'une chose, que vous viviez différemment de ce dans quoi vous vous étiez installé(e)s. Mais c'est uniquement pour aller vers du mieux, vers une nouvelle configuration de votre vie, celle qui est exactement ce dont vous avez besoin désormais.
Vous pouvez remercier la Vie de veiller sans cesse à la réalisation de votre accomplissement.
« Tu trouveras, sois en sûr. Les choses finiront
par te paraître claires le moment venu. »
Sofia – Chap. 26
Il est des situations où vous ne voyez pas, quelquefois vous ne savez pas. Des moments où vous ne parvenez pas à voir ce que vous devriez faire. Des contextes face auxquels il vous est compliqué de faire un choix ou de parvenir à vous mettre en mouvement. Il vous arrive même, après avoir vécu certains évènements ou circonstances, d'avoir le plus grand mal à comprendre ce qui s'est joué, ce qui était à l'œuvre derrière les faits, les enseignements que vous devriez en tirer. Mais que se passe-t-il ? Pourquoi ne parvenez-vous pas à distinguer ce qui devrait l'être ? Peut-être n'est-il pas temps encore ? Il se peut que d'autres facteurs aient encore à intervenir pour que votre compréhension puisse opérer. Disposez-vous bien de tous les éléments pour procéder à votre choix ? Prendre une décision nécessite, selon le contexte, de mûrir quelque peu sur le sujet ou ses composantes. C'est, quoi qu'il en soit, très généralement le cas lorsqu'il s'agit de prendre conscience de la leçon que revêtaient des évènements que vous venez de vivre. Comprendre où se situait l'apprentissage et ce qu'il impliquait ne va pas toujours de soi.
Dans certains cas, les informations dont vous disposez et qui constituent les paramètres de la situation qui vous préoccupe, sont peut-être incomplètes. Il se peut également que vous soyez trop près de cette situation, trop impliqué(e)s pour en distinguer toutes les parties. S'il s'agit d'un évènement que vous venez de vivre récemment, un temps d'assimilation sera favorable à l'entendement de toutes ses dimensions. Vous avez besoin de vous accorder le temps nécessaire à l'intégration de tous les paramètres pour pouvoir les observer dans leur ensemble, avec leurs interactions respectives. De trop près, vous ne pouvez rien distinguer. Ne cherchez donc pas à forcer les choses, ne luttez pas dans
l'optique de précipiter votre décision ou d’accélérer les prises de conscience. Relativisez un peu. Quelle est réellement l'urgence de tout cela ? Votre âme existe depuis le premier instant de la création, pourquoi tout vouloir résoudre dans l'urgence, alors que les choses se sont toujours faites en leur temps ? Vous disposez des éléments auxquels il vous est possible d'avoir accès à un moment donné. Donc lâchez prise, c'est le mieux que vous puissiez faire. Vous serez étonné(e)s de la manière dont finira par se faire en vous la lumière.
« Tu m'obliges à rester seul juge de mon œuvre. (...)
Et c'est un exercice difficile. »
Gaultier – Chap. 27
L'action de juger consiste à évaluer un objet, un comportement, une personne, puis à le comparer à une norme, à une règle qui sert d'étalon. L'objet pourra être rejeté s'il n'est pas conforme au cahier des charges qui le définit. Le comportement sera pointé du doigt s'il ne correspond pas aux valeurs que vous avez pour repère. La personne pourra, elle, être condamnée si elle s'est affranchie des règles ou des lois. Il s'agit là de vos jugements humains, liés à vos vies en communauté. Mais existe-t-il un jugement plus grand, plus haut ? Lorsque l'âme du défunt se présente à lui et que la plume de Maât fait pencher la balance du mauvais côté, le jugement prononcé par Osiris est-il le plus haut ? Le Jugement Dernier, cette perspective commune aux trois religions du Livre, sera-t-il le plus important ? Sera-t-il si déterminant que tous les actes de notre existence ne devraient être envisagés que par la seule attente de ce verdict ? La mauvaise interprétation qui est faites en Occident de la roue du Dharma, envisagée comme un système qui juge et punit, traduit le besoin de l'humain de se voir attribué une valeur par une personne ou une entité ayant autorité pour le faire.
En réalité, qui d'autre que vous peut évaluer ce que vous êtes ? Qui est en mesure de porter un regard juste sur vos choix, sur vos actes, sur leurs issues, si ce n'est vous-même ? Il est un seul lieu où cette mesure peut être faite. C'est en vous, tout au fond de vous. Parce que le jugement extérieur sera toujours le résultat de l'amalgame de toutes sortes de repères, de représentations, d'habitudes, de jalousies aussi, il ne sera jamais celui dont vous avez besoin. Pour mesurer votre valeur propre ou celle de l'une de vos réalisations, de l'une de vos décisions, il vous faut vous connecter à vous-même. Il est nécessaire de regarder à l'intérieur de vous. Si vous n'avez pas conscience de votre feuille de route, comment votre voisin pourrait-il la connaître ? Reliez-vous à votre être intérieur, fiez-vous à votre intuition et vous saurez si vous êtes dans Votre vérité. Mais n'oubliez pas que, si vous êtes seul(e)s à avoir autorité en matière de ce qui vous est légitime ou ne l'est pas, vous êtes aussi votre seul(e) juge. Vous seul(e)s déterminez la valeur qui est la vôtre. Alors méfiez-vous de ce juge, qui peut être clément et bienveillant envers vous mais qui sait trop souvent être dur et sévère.
Choisissez dès à présent la valeur que vous souhaitez vous accorder.
« Lève-toi (...) car te voilà chevalier à présent ! »
Jourdan – Chap. 28
À l'occasion de leur adoubement, les prétendants au titre de chevalier devaient mettre un genou à terre, parfois les deux. Cette posture était adoptée en signe de déférence et de soumission à une personne de classe supérieure, qui élevait l'impétrant au rang de chevalier. Mais qu'y avait-t-il au-dessus du seigneur ou du roi qui officiait ? Lors de la cérémonie, le futur chevalier se présentait et se soumettait également à l'autorité divine, dans une posture proche de celle exprimée dans les attitudes de prière ou de confession. Ces situations ont probablement fortement marqué votre culture. La position de prière à genoux, en signe d'humilité et d'adoration. La même posture, traduisant la pénitence et la contrition lors de la confession ; la soumission à l'autorité, qu’elle soit religieuse ou séculière, qu'il s'agisse du curé de votre paroisse, de vos parents ou de votre employeur. Ces attitudes, même si vous n'effectuez pas ces gestes réellement, sont encore vôtres aujourd'hui. Elles sont en vous. Baisser les yeux, puis la tête, la rentrer dans les épaules, est le signe de votre gêne, traduit le fait que vous vous inclinez face à la situation, face à l'autorité. Et cela est valable que vous ayez reçu une éducation religieuse traditionnelle ou non. Mais êtes-vous donc si petits que cela ? S'il ne vous apparaît pas naturel de vous tenir droit dans certaines situations, c'est pourtant bien le fait de l'histoire et des rapports humains au sein de vos sociétés. Pas autre chose.
Il vous faut sortir de cette attitude de soumission perpétuelle. Cela ne sous-entend pas l'adoption d'une attitude de défi, cela ne veut pas dire vous rebeller ou renverser société et autorité. Il s'agit simplement de vous tenir droit(e)s à nouveau, dans votre statut d'être humain. Vous tenir droit(e) face aux autres, face à vos égaux comme à ceux que vous considérez comme vos supérieurs, face aux situations, aux évènements, même les plus douloureux, face à Dieu, face à vous-même surtout. Vous êtes une parcelle de divin, cet élément à lui seul justifie que vous ne baissiez pas la tête, que vous ne viviez pas à genoux. Les pouvoirs ou prérogatives de ceux que vous considérez comme au-dessus de vous ne sont que temporels. Vous émanez de la même source, disposez des mêmes caractéristiques mais vous les exprimez différemment à un moment donné car tels sont vos chemins de vie. Cela ne fait pas pour autant de vous des êtres inférieurs. Vous pouvez vous tenir debout face à quelqu'un qui a autorité sur vous sans que cela signifie que vous lui manquez de considération. Sans cela, c'est envers vous que vous manquez de respect. Prenez un temps pour imaginer ce que pouvait ressentir le nouveau chevalier, tout juste adoubé, à qui il était demandé de se relever fièrement. Ressentez-le. Puis levez-vous ! Faites quelques pas et cherchez à ancrer en vous ce que vous éprouvez alors.
« Il t’a voulu et créé tel que tu es pour une seule raison :
que tu magnifies Sa Lumière. »
Robert de Craon et Gaultier – Chap. 23
« C’est bien, Gaultier. Ton explication commence à bien me plaire. Essayons, ensemble, de la revoir en prenant un peu plus de hauteur.
— Oui, je veux bien.
— Tu t’es représenté à la place du vitrail. Imagine, à présent, que le Maître verrier soit Notre Père. Figure-toi que l’église qui doive t’accueillir dans ses murs soit ta vie, ton monde, qu’elle soit, en quelque sorte, l’environnement dans lequel tu évolues et joues ton rôle chaque jour. (...) Dieu t’a conçu tel que tu es de manière réfléchie, afin que tu trouves ta place dans ton église, ta vie, aux côtés d’autres vitraux conçus selon cette même logique. Il t’a voulu et créé tel que tu es pour une seule raison : que tu magnifies Sa Lumière. Sans toi, Sa Lumière reste telle que tu la voyais sur le parvis. Elle est, c’est tout, et ne saurait être qualifiée. Mais Dieu a besoin de toi pour que tu contribues à révéler au monde Sa
grandeur, Sa beauté. Et il attend exactement la même chose du vitrail voisin. Il attend scrupuleusement la même chose de chacun d’entre nous. »
« Nous avons tous la même raison d'être dans ce monde. Il s'agit de laisser s'exprimer à travers nous,
à travers nos caractéristiques propres, celles qui nous définissent individuellement, la seule Lumière Divine. (...)
C'est grâce à cela, que Dieu peut alors faire l'expérience de sa Création. C'est seulement à travers nous qu'il peut éprouver Son Œuvre. »
Robert de Craon - Chap. 23
Tout est là. Des questionnements humains qui remontent probablement à la nuit des temps et vous font interroger indéfiniment votre pourquoi. Pourquoi êtes-vous venus au monde ? Pourquoi êtes-vous là, en ce lieu précis, entouré de ces personnes, vivant cette situation particulière ? Et si, après vous être questionné(e)s durant toute une vie, l'issue doit être la mort, qu'est-ce que cela aura bien pu servir ? Mais la réponse est tellement simple, tellement naturelle, que votre cher mental ne saurait s'en satisfaire. Voilà donc pourquoi, même lorsque vous le savez, il vous reste extrêmement difficile d'entrer dans la posture adéquate mais surtout de la tenir. Vous êtes tou(te)s les mêmes, bien que tou(te)s différent(e)s et ce sont ces différences qu'il vous est demandé de faire vivre, de manifester. C'est en exprimant vos individualités, vos caractères personnels, que vous offrez au Créateur, à la Cause originelle, de voir la plus grande diversité possible de manières d'être. Et c'est ainsi, qu'il peut alors seulement découvrir tous les aspects de lui-même, toute la richesse qu'il renferme, la vastitude des formes qu'il peut revêtir et qu'il prend alors conscience de lui-même.
Vous auriez pu passer votre vie entière à vous demander quelle était votre raison d'être dans ce monde, quel était le rôle que vous aviez à y jouer. Eh bien cessez de chercher... Votre raison d'être, c'est justement d'être. Point. Vous n'avez plus qu'à passer à la mise en application. Soyez, donc. Soyez, tout simplement. Tout ce qui est attendu est que vous jouiez votre rôle à votre manière, en exprimant ce que vous êtes et à votre façon. Ne cherchez pas à montrer autre chose que cela. Ne cherchez pas à être une autre personne, de toute manière, celle-ci est déjà occupée à essayer d'être elle-même de son côté. Exprimez ce qui vous semble juste, là au fond de vous. Mais faites-le simplement, débarrassez-vous des masques qui vous aident à présenter un autre visage que le vôtre et à essayer de tenir un rôle qui ne vous convient pas. Ils sont inutiles, car c'est de vous, de ce que vous êtes et de cette manière toute particulière que vous avez de le manifester, dont notre monde a besoin aujourd'hui.
« (...) de tout temps tu fus et de tout temps tu seras.
Comme moi, ton âme fut dès le commencement.
Et, comme moi, ton âme de tout temps sera. »
Le Roc – Chap. 30
Votre âme est passée, passe et passera par bien des étapes. Avant même quelle ne fut manifestée, elle existait déjà dans l'Esprit du Créateur. Il portait en Lui l'idée particulière de cette âme. Lorsqu'Il décida de se regarder et que son œuvre fut engendrée, votre âme, ainsi que toutes les autres et tout ce qui compose l'Univers, naquit dans un même élan. Elle a, par la suite, vécu de nombreuses incarnations, sous différentes formes, dans différents mondes. Chacune d'elles lui a permis de faire l'expérience de diverses manifestations de la vie et d'éprouver de multiples niveaux de conscience. Grâce à ce long voyage, elle poursuit la mission qui est la sienne, offrant à chaque instant au Créateur l'opportunité de se connaître lui-même. Viendra un temps où, ayant suffisamment cheminé, ayant approché tout ce que l'Univers et les différentes formes qui l'habitent pouvaient lui enseigner, cette âme s'élèvera. Sa vibration augmentera sensiblement, elle changera de plan de manifestation et pourra alors se confronter à une multitude de nouvelles expérimentations, qui finiront par lui permettre de s'élever encore. Et ainsi de suite... Puis viendra un jour lointain, où ayant accompli tout ce qu'elle devait accomplir, elle retournera au Créateur, se fondra à nouveau en Lui et retrouvera son état originel. Mais elle sera toujours là, continuant à exister en et par le Créateur.
Et si vous changiez de rythme, tout en envisageant votre rapport au monde sous un autre angle ? Qu'est-ce que le Temps, si ce n'est une astuce de votre esprit, pour vous aider à concevoir, de façon pratique, la Vie et le monde dans lequel vous vivez ? Sans lui, vous seriez comme suspendu(e)s dans le vide, au croisement de plusieurs réalités s'interpénétrant mais dont il serait impossible de percevoir les limites et caractéristiques propres. Le Temps, dans la perception que vous en avez dans ce monde, est donc un outil pratique et n'a aucune autre réalité. Il vous est donc permis, et c'est même une grande nécessité pour votre âme, de changer de regard sur votre existence, sur le rythme que vous vous imposez. Votre échelle est celle de l'Univers, pas celle des personnes que vous êtes actuellement. Que Vous soyez homme, femme, aucun des deux ou tout autre chose, votre réalité et le chemin de votre évolution sont de grandeurs incommensurables, quasiment sans limite. Changez de rythme, cessez de courir après des choses insignifiantes. Consacrez du temps à la connaissance spirituelle, elle vous apportera les éléments utiles à votre changement de regard, à l'évolution de votre posture vis-à-vis de ce monde, au sein duquel vous évoluez avec pour mission principale d'y apporter de l'Amour.
« Tu peux te souvenir de tout. Tu peux te souvenir de ton passé comme de ton avenir. (...) Ils vivent
tous en même temps, en un même lieu.
Ils ne demandent qu'à être reconnus de toi. Ne laisse pas la vie
des Hommes prendre le pas sur la Vie qui t'habite. »
Le Roc - Chap. 30
Le Temps n'ayant pour vous que l'utilité de vous permettre de percevoir, par le moyen de votre esprit, la réalité du monde dans lequel vous vivez, il vous est aisé de comprendre que, derrière son rideau, peuvent vivre bien d'autres réalités. Lorsque le Créateur conçut les éléments qui allaient constituer l'Univers, il le fit de façon complète et aboutie. Même si sa création est continue, elle avait été pensée et formée dans son intégralité avant l'instant de la Création. Tout ce que vous vivez, les lieux et conditions dans lesquelles vous le faites, les interactions avec d'autres âmes, tout cela répond à une logique. Chaque élément, même le plus insignifiant, a sa place dans cette œuvre. Les expériences de chacune de vos incarnations ont donc été pensées comme un tout cohérent, répondant à un objectif précis. Lorsque l'étincelle jaillit, tout se mit en place et votre âme vécut chacune de ses incarnations de façon simultanée, chacune d'entre elles servant et alimentant toutes les autres, en les faisant bénéficier de ses acquis. Il vous est difficile, dans ce monde, d'accepter cette réalité la première fois que vous en prenez connaissance. Et c'est à force de la côtoyer, d'en apprivoiser l'idée, que vous pouvez parvenir à vous relier aux autres expériences que vous faites actuellement de vous-même.
Que vous ayez connaissance de certaines de vos incarnations ou pas ne change rien. Ce n'est pas là le plus important. Si vous avez eu accès à des informations concernant certaines d'entre-elles, cela servait probablement un autre dessein. Et il est toujours possible de parvenir à prendre conscience des autres expériences que vous faites de vous-même. L'important est de savoir que vous pouvez évoluer vers un entendement plus large de votre réalité. Si vous ne savez pas ce que vous vivez par ailleurs, peu importe, votre conscience supérieure sait, elle, puisqu'elle participe à toutes vos incarnations. Un équilibre se met en place naturellement et il n'y a donc pas de limite à ce qu'elle peut aller y puiser et dont vous pouvez bénéficier. Les aptitudes que vous développez par ailleurs, les émotions que vous vivez et ce qu'elles transforment en vos autres « vous », les changements qui s'opèrent en lien avec vos diverses expériences de vie, tout peut venir vous servir ici, maintenant. Sachez que ces échanges, entre vos incarnations, pourraient se faire de manière consciente. En entretenant cette compréhension, vous pourriez vous appuyer sur votre conscience supérieure pour aller puiser sciemment dans les autres expériences de vous-même. Il est nécessaire pour cela de ne pas vous laisser dominer par le monde dans lequel vous vivez, par son fonctionnement, ses injonctions ou ses facilités. Il vous appartient de développer et entretenir la compréhension de tout ceci, pour une vision plus haute de la Vie.
Souvenez-vous que si vous frappez, il vous sera ouvert.
« (…) sois le Roc qui traverse les âges et se souvient. Sois le Roc qui sert de repère à ceux qui s'égarent.
Sois le Roc qui sert de refuge à ceux qui ont peur. Sois cette large pierre qui protège et qui rassure. Sois le Rocher qui sert de socle à travers les âges. »
Le Roc – Chap. 30
La forme caractéristique d'un roc peut vous servir de point de repère lorsque vous évoluez dans la nature. Un rocher peut, par exemple, servir d'amer à un navigateur. Dès les débuts de l'humanité, de nombreux rocs ont servi de refuges à vos ancêtres, dans ce que vous désignez comme « abri sous roche ». En certains endroits de la planète, d'énormes pierres ont autrefois été disposées par les hommes pour canaliser ou accentuer les énergies de la Terre et leur permettre de rejaillir de manière bénéfique sur ce qui se trouvait autour. Certains rochers ont vu passer plusieurs générations d'humains, qui avaient décidé de s'installer auprès d'eux. Sur des rochers, vous avez construit des tours et des châteaux pour vous défendre et vous protéger. Mais vous y avez aussi bâti des temples, des églises et des mosquées, afin que vos âmes puissent s'élever. Vous aussi, vous pouvez remplir des fonctions multiples. Il ne tient qu'à vous de le décider. Comme moi, vous pouvez, à votre manière, servir de repère à ceux qui se sont perdus. Vous pouvez choisir d'être un refuge pour celles et ceux qui sont confrontés aux peurs que peut engendrer votre monde actuel. Vous pouvez être protecteurs, vous aussi, et rassurer les personnes qui ont besoin de l'être. Votre âme n'ayant pas de limite, vous pouvez demain décider et même prendre l'engagement de servir de socle en tous lieux, en tout temps, au-delà de cette vie-ci.
Vous avez déjà parcouru un long chemin. Il fut riche en enseignements divers. Ce que vous avez vécu vous a permis de grandir, de faire évoluer le regard que vous portiez auparavant sur le monde et sur la Vie. Vous en conservez la mémoire, ce qui fait toute la valeur de vos nouvelles connaissances. Vous savez aujourd'hui que vous n‘êtes jamais perdu(e)s, que, où que vous vous trouviez, vous êtes toujours à votre juste place. Grâce à cela, vous vous êtes débarrassé(e)s de toutes les peurs qui étaient les vôtres par le passé. En raison de cette absence de peur, parce que vous avez acquis une compréhension nouvelle de votre monde, une certaine forme d'assurance peut émaner de vous, une énergie positive que certains de vos semblables peuvent percevoir et qui les attirent. Vous pouvez faire le choix d'être le Roc. Vous êtes à même d'offrir en retour au monde ce qu'il vous a offert. Ne vous fermez pas à l'aide qu'attendent tant et tant d'êtres humains. Répondez-y à votre mesure, mais faites-le dans l'Amour. Vous avez aujourd'hui la possibilité de rassurer et de protéger certaines personnes. Vous pouvez, à votre manière, montrer le chemin à celles et ceux qui se sont égaré(e)s. Des personnes viennent à vous pour prendre refuge, pour profiter de la lumière qui est la vôtre. Vous pouvez la leur partager. Vous avez été aidé(e)s, vous pouvez aider à votre tour.
À présent, soyez le Roc !
La sagesse du Roc
En lisant Petra Lata – l'âme du Roc, vous découvrez une quatrième partie qui vous propose de revenir sur certains passages du roman et de les explorer en compagnie du Roc lui-même. Ce dernier vient alors commenter pour vous des citations extraites du livre.
Nous avons, sur cette page, adapté pour vous ces éléments à usage d'oracle. Comme ceux que vous avez peut-être déjà l'habitude d'utiliser, il s'agit d'un outil au service de votre mieux être et de votre développement personnel. Il vous permet, de manière très simple, de questionner les situations qui vous préoccupent, d'obtenir une guidance au quotidien ou à un moment particulier de votre vie.
Les cartes ici présentées ne comportent ni illustration ni représentation symbolique, comme c'est en général le cas, mais des phrases dotées d'un certain sens, tirées du roman.
Le principe reste toutefois le même. Les phrases que vous allez découvrir ne sont pas n'importe quelles phrases. Le sens qu'elles véhiculent est suffisamment important pour que votre main soit conduite vers la carte porteuse du message qui vous est nécessaire, au moment où vous consultez cet oracle. En la matière, vos guides, ou votre subconscient, selon vos représentations, ont la particularité de ne jamais se tromper. Ainsi, si le message qui vous est adressé semble ne pas faire sens pour vous, n'y voyez pas une erreur, mais plutôt la nécessité d'une certaine prise de recul.
Il n'est pas indispensable d'avoir lu le roman Petra Lata – l'âme du Roc pour pouvoir utiliser cet oracle. Toutefois, si vous avez eu la chance de le faire, vous pourrez, au fil de vos tirages, mieux pénétrer les messages véhiculés par le roman et explorer plus avant certains sujets qui vous avaient peut-être interpellé(e)s. Mais cet outil est avant tout un moyen d'avancer dans votre propre connaissance, d'aller plus loin dans la compréhension de vous-même.
L'auteur vous invite à la plus grande simplicité dans l'usage de cet oracle en ligne :
1. Questionnez
Intériorisez-vous et posez la question qui vous préoccupe et pour laquelle vous souhaitez obtenir un éclaircissement.
OU
Demandez simplement : « Merci de guider ma main vers la carte de cet oracle qui aura un message important pour moi, dans ma situation actuelle. »
La seconde proposition est celle que l'auteur, à titre personnel, privilégie. Simplement parce que notre esprit peut parfois se focaliser sur une question qui n'est pas réellement le sujet essentiel et nous faire passer à côté de quelque chose de plus important. Avec cette demande ouverte, qui offre l'avantage de nous inviter à l'abandon, nous sommes certains de bénéficier de la guidance qui correspond à ce dont nous avons vraiment besoin au moment de la consultation.
2. Procédez au tirage
Cliquez sur l'image pour lancer l'animation. Restez focalisé(e) sur votre demande, puis cliquez à nouveau pour arrêter l'animation.
Vous pouvez alors lire la citation et prendre le temps d’observer ce qu'elle évoque en vous, avant de poursuivre. Essayez de vous accorder ce temps d’accueil et de réflexion. Le Roc vous livre ensuite, à travers son commentaire, sa propre vision du sujet. À vous à présent de voir ce que vous pouvez faire de cela. Puis, si vous éprouvez le besoin de procéder à un autre tirage, faites-le.
À noter : Par malice, le Roc n'a pas souhaité commenter les quatre parties sur le thème du vitrail. Il vous propose de relire ces quelques lignes du roman, puis il vous laisse réfléchir au sens que vous souhaitez vous-même y mettre.
Effectuer un tirage d'oracle, s'il est fait en conscience, est un acte de foi. Sa pratique régulière peut être une véritable aide dans votre travail spirituel. Faites appel à la sagesse du Roc chaque fois que vous en ressentez le besoin.
Il vous est également possible de consulter les commentaires du Roc sans passer par un tirage, en choisissant simplement les sujets qui vous intéressent ci-dessous ou en vous laissant guider d'un thème à l'autre.
Libre à vous d'inventer l'usage que vous ferez de cette page pour vous aider à cheminer vers vous-même.
Fort heureusement, il n'y a jamais qu'une seule interprétation possible des choses. Le Roc, en venant commenter le sens de ces citations, éclaire des points qui méritent toute votre attention mais il ne fait que vous offrir sa vision comme étant un possible.
Puisse-t-il, par ses apports, venir nourrir vos réflexions et votre quête personnelle.
« Tout va bien se passer. »
Aurore – Chap. 1
Lorsque l'on regarde les évènements après coup, les choses ne se passent-elles pas toujours bien ?
Bien, pas dans le sens où tout est toujours agréable à vivre, pas dans l'idée que toutes les difficultés sont faciles à aborder, mais dans le sens où le caillou rencontré sur le chemin, quelle qu'ait été sa taille, était certainement là pour une bonne raison. Les rencontres, les évènements problématiques, les contre-temps et autres blocages, jouent leur rôle dans vos prises de conscience. Ils accompagnent votre compréhension des choses en vous invitant à vous interroger sur ce qu'ils vous renvoient, sur les points qu'ils viennent heurter tout au fond de vous, sur les vieilles douleurs qu'ils viennent réveiller. Chaque évènement, agréable ou pas, facile à surmonter ou non, contribue à votre construction, votre éveil.
Il serait souhaitable que vous cherchiez à lâcher prise plus souvent. Ne vous projetez pas inutilement dans les évènements à venir. Cessez d'imaginer le pire. La seule chose qui soit certaine, c'est qu'en entretenant les pensées les plus négatives sur l'avenir ou sur votre situation, vous risquez de vous infliger des souffrances inutiles. Face à une situation qui peut vous inquiéter, calmez-vous. Inspirez profondément, soufflez longuement. Centrez-vous.
Tout va bien se passer… Vous êtes accompagné(e)s.
« Tu sais, mon garçon, le meilleur moyen d’affronter une chose qui te fait peur, c’est d’apprendre à la connaître.
Tu verras qu’en faisant connaissance tes craintes s’en iront. »
Girart – Chap. 2
La peur de l'inconnu n'est-elle pas votre plus grande peur, à vous Humains ? Comment vais-je me repérer en ce lieu que je ne connais pas ? Serais-je à même de me sortir de cette situation si elle ne me convenait pas ? Que se cache-t-il là, dans le noir ? Que pourrait me dire cette personne qui me déstabilise ? Que pourrait-elle faire qui me fasse souffrir ? La peur fait le lit de votre mental. Ce mental qui s'allonge, s'étale, prend toutes ses aises dans vos angoisses. La peur est sa nourriture principale. Il s'en repait, puis l'alimente en retour, l'entretient sans fin. Car pour lui, tout ce qui est extérieur peut être perçu comme une source de danger. Mais en réalité, de quoi devriez-vous avoir peur si ce n'est de la
peur elle-même ?
La pire chose qui puisse vous arriver serait de rester figé(e)s dans votre peur et de stagner. D'un côté, il y a de grandes chances pour qu'il ne se passe rien, ou qu'à minima les choses n'aient pas l'ampleur que vous pouvez leur donner. D'un autre côté, si le rendez-vous avec cet évènement est fixé depuis toujours, vous pourriez passer à côté de la rencontre qui vous attend, de l'expérience qui doit être favorable à votre construction. Alors avancez tranquillement, mais avancez. C'est en approchant pas à pas que vous serez en mesure d'apprivoiser cet inconnu. Vous découvrirez qu'il était là pour vous, pour servir votre développement.
« Il n’y a rien de plus important que la liberté pour un homme.
Il n’y a rien de plus important que la liberté d’un homme.
Et si ce n’est pas le cas, tu dois te battre pour ça. »
Girart – Chap. 3
Combien de fois êtes-vous amené(e)s à construire vous-même vos propres prisons ? Les choix, ou les non-choix, que vous faites peuvent parfois être conditionnés par vos peurs, par vos besoins de sécurité. C'est habituellement ainsi que vous abandonnez votre liberté personnelle, souvent même sans en avoir conscience. Que dire alors de cette privation de liberté qui aurait une origine extérieure à vous ? Ne serait-elle pas choisie ? Après tout, vous souvenez-vous du contrat qui règle votre incarnation actuelle ? Cette perte de liberté joue probablement son rôle. Mais devriez-vous l’accueillir sans sourciller ? Si vous avez un enseignement à tirer de cette absence de liberté, il est en revanche fort possible que l'intention et l'énergie qui pourront être consacrées à retrouver, ou à rendre une liberté, soient de loin les plus importantes.
Quel que soit le domaine, il peut être intéressant de prendre l’habitude d’interroger les choix que vous vous apprêtez à faire, avant de vous lancer, avant d’arrêter une décision. Demandez-vous par quoi votre décision est réellement guidée et cherchez à voir, derrière cela, les pertes possibles de liberté à plus ou moins long terme. Que ce soit pour vous ou pour une personne de votre entourage, vous devriez toujours favoriser les résolutions qui permettent de conserver une certaine autonomie, une liberté d'esprit et de mouvement. Car la Vie est élan, évolution. Et si l'on bloque cela, c'est la Vie que l'on étouffe.
« Comme tu as le choix, tu aurais tort
de ne pas faire celui qui te semble le plus juste. »
Clément – Chap. 4
Vous êtes à chaque instant amenés à effectuer des choix, en permanence et dans une multitude de situations. Mais par quoi vos résolutions sont-elles guidées ? C'est là qu'est le plus important. Il n'est pas toujours dans le choix que vous faites en fin de compte, mais dans ce sur quoi vous vous appuyez pour acter votre décision. C'est ce qui va vous conduire à opter pour une préférence ou pour une autre qu'il vous faut observer : intérêt personnel ou collectif, peurs, volonté de pouvoir, manifestation de votre ego, bon sens, conditionnement culturel... Vos décisions peuvent se fonder sur une grande diversité, voire combinaison, de facteurs qui ne sont pas toujours en lien avec les aspirations de votre être profond. Dans ce cas, attention, car le choix ne sera pas forcément ce qui est le mieux pour vous.
Lorsque vous êtes en phase de prise de décision, vous devez porter une attention importante à ce que vous ressentez avant d'arrêter vos choix. Dans ces cas-là, prenez le temps de vous centrer et interrogez-vous. Demandez-vous si la décision que vous êtes sur le point de prendre est réellement la plus juste pour vous. Puis mettez-vous à l'écoute de votre corps. Que ressentez-vous au niveau de votre plexus solaire ? Percevez-vous une sensation d’ouverture et de respiration ? Ou au contraire, avez-vous le sentiment que quelque chose se noue au centre de notre poitrine ? Plus vous ferez confiance à votre intuition, à votre intime conviction, plus celle-ci se fera fine et précise. Elle sera la réponse de votre être profond à toutes vos questions.
« La bête représente également une force primordiale qui est là,
en chacun de vous. Sachez que cette force n’est, au départ, ni mauvaise,
ni bonne. Mais elle pourra, selon la manière dont vous l’utiliserez,
servir soit le Bien, soit le Mal. »
Girart – Chap. 7
La force symbolisée ici par la bête, qu'on la désigne sous le nom d'énergie vitale, de force vitale ou, dans un sens plus spirituel, de Kundalini, est une force qui permet de vous mettre en mouvement. Si cette énergie vous pousse à agir, elle ne détermine en revanche pas la nature de l'action qui va être produite. Car vous restez seul(e)s maîtres et maîtresses de l'intention que vous mettez dans vos actes. C'est pourtant la même force vitale qui vous donnera l'élan de créer des choses de nature radicalement opposée. Et, bien évidemment, vous restez libres de décider de ce que vous souhaitez faire de cette énergie de vie.
Il est nécessaire de vous questionner réellement sur ce que vous souhaitez servir dans cette vie-ci. Vous avez toute latitude d'employer votre énergie vitale de la façon dont vous l'entendez. Observez donc la manière dont vous utilisez cette force au quotidien. Déployez-vous beaucoup d'énergie à exprimer des critiques, des choses négatives ? Ou cherchez-vous à voir le meilleur en tout, en toutes situations et en chacun ? Est-il plus important pour vous de pointer les manquements ou de valoriser ce qui est fait ?
Cette énergie vitale est vôtre, à vous de décider si vous souhaitez l'employer à servir la Lumière ou à nourrir l'Obscurité.
« Le dragon terrassé par saint Michel est le gardien d’un trésor.
Un trésor de sagesse, auquel vous ne pourrez accéder qu’à condition
que vous sachiez dominer le caractère de la bête. »
Le Maître verrier – Chap. 7
Il est ici à nouveau question d'énergie vitale, elle est tellement importante. C'est bien elle qu'il faut voir, dans l'imagerie traditionnelle, plutôt que le Malin, représenté sous les traits d'un dragon que terrasse l'archange. À travers l'illustration de son combat, saint Michel vous invite à maîtriser cette force en vous, afin de ne pas vous laisser dominer par des pulsions instinctives. C'est en apprenant à connaître cette force, en la canalisant, en l'utilisant au service de quelque chose de positif, de lumineux, que vous découvrirez le trésor caché, le trésor de sagesse que représente une conscience accrue de vous-même.
Il nécessaire de mettre toujours plus de conscience dans vos pensées et dans vos actes. Il faut vous méfier de certaines de vos réactions qui pourraient être uniquement guidées par votre instinct « animal ». Prenez le temps de percevoir pleinement les situations qui se présentent à vous. Cherchez à en discerner tous les aspects, puis exercez votre jugement de façon consciente.
La force qui vous anime pourra alors s'exprimer à travers vos choix, mais de façon maîtrisée.
« Ce n’est pas la distance qui importe
mais le chemin que tu empruntes. »
Thovias – Chap. 9
La chose est entendue, ce n'est pas la destination de votre voyage qui présente le plus de valeur, mais bien l'itinéraire que vous empruntez pour l'atteindre. Les nouveaux horizons que vous pouvez découvrir en chemin, les rencontres que vous êtes susceptibles de faire, les difficultés que vous avez à surmonter, les joies que vous pouvez éprouver... Chaque évènement sur votre chemin vient contribuer à rendre son expérience profitable pour votre développement. Chacun de vos pas vous rapproche de vous-mêmes car, à bien y regarder, vous êtes la destination.
Vous pourriez tirer avantage à porter un regard différent sur les évènements de votre vie. En effet, vous avez souvent tendance à rêver d'un avenir en rupture avec ce que vous vivez. Si vos rêves ne doivent pas être étouffés, car ils sont créateurs de votre réalité future, essayez de ne pas passer à côté de ce qui fait la richesse de votre situation actuelle.
Tout ce que vous vivez, y compris les choses les plus difficiles ou les plus anodines, revêt une importance dans votre cheminement personnel.
« Une seule Cause, inconnaissable,
et vers laquelle on ne peut qu’espérer tendre. »
Thovias – Chap. 9
Quel que soit le nom que vous lui donniez : Dieu, Cause originelle, Être Suprême, Créateur, Grand Architecte, Éternel, Père-Mère... ce qui est à l'origine de tout vous restera à jamais incompréhensible, inaccessible. Mais faut-il pour autant vous en détourner ? Non, bien au contraire. Car c'est en tendant vers un sommet plus haut, vers quelque chose de plus grand, en cherchant sans cesse à vous en approcher, que vous permettez à votre Être profond de s'élever, de manifester tout son potentiel, d'exprimer la Lumière qui réside en lui.
Votre Être vous demande parfois de lui apporter la nourriture qui lui permettra de se manifester. Il est bon, dans ces cas-là, que vous puissiez trouver la pratique qui vous correspond. Méditation, prière, lectures spirituelles, travail à partir d'oracles, mais aussi arts plastiques ou musique, contacts avec la nature... Vous pouvez combiner entre elles certaines de ces activités selon ce qui vous appelle. Si vous êtes attiré(e)s par une ou plusieurs pratiques, c'est que ce sont celles dont votre Être a besoin à ce moment-là pour s'épanouir.
« S’il n’y a qu’un seul Dieu à l’origine de tout,
demande-toi pourquoi Il t’a placé là.
Cherche à comprendre ce qu’Il attend de toi. »
Thovias – Chap. 9
La Cause originelle évoquée précédemment (La Cause) n'a pu donner naissance à sa création que dans un but précis. De même qu'elle a placé au sein de son œuvre, avec une intention particulière, les éléments qui la constituent et les êtres qui la peuplent, chacun « selon son espèce ». Si le Créateur vous restera inconnaissable, en est-il de même de son intention ? Peut-être pas. En questionnant votre place, en cherchant à comprendre le rôle qui vous a été attribué dans la grande pièce de théâtre de l'Univers, vous pouvez parvenir à discerner l'attente de l'Auteur vis-à-vis de ses acteurs. Il n'est alors guère de joie plus grande que cette compréhension qui vous permet de jouer la scène dans une plus grande harmonie.
Il vous arrive de vous questionner, de chercher à comprendre, à certains moments de votre vie, ce que vous vivez ou bien à identifier, plus largement, une trame qui serait sous-jacente à votre existence, votre raison d'être en quelque sorte. Si vous regardez la Création dans ses différentes échelles, de l'infiniment grand à l’infiniment petit, et dans ses différents plans, des plus denses aux plus subtils, vous constatez que chaque élément qui constitue notre Univers, chaque être qui le peuple, occupe sa place selon une certaine logique. Puisque vous êtes donc vous-mêmes à la bonne place, voyez ce que vous pouvez apporter en retour à la Cause originelle, depuis votre position. Questionnez ce que votre existence, à cet endroit, dans cette vie-là, peut offrir comme expérience au Créateur.
« Tout émane du Père, elles doivent donc être de même nature.
Mais elles n’en sont pas moins différentes. »
Robert de Craon et Gaultier – Chap. 23
« Tu m’as dit un jour avoir travaillé à la pose des vitraux d’une église en ton pays. La lumière qui résidait à l’extérieur de cet édifice était-elle alors la même que celle que tu as pu voir à l’intérieur ? (...)
— Euh... Je crois... Enfin, non ! Évidemment.
— Hum... Et des deux, laquelle t’est apparue comment étant celle qui pourrait le mieux nourrir le fidèle, lui apporter ce dont il a besoin pour grandir dans sa foi ? La lumière du parvis ou la lumière intérieure ?
— La lumière intérieure, sans aucun doute.
— D’accord. Penses-tu qu’elles soient de natures différentes ?
— Non. Tout émane du Père, elles doivent donc être de même nature. Mais elles n’en sont pas moins différentes.
— Alors en quoi ? Qu’est-ce qui peut bien les distinguer ?
— L’une d’elle a été transformée en passant à travers les vitraux. C’est ça ! Sa nature était toujours la même, mais passée au filtre du vitrail, sa forme, ou sa tonalité plutôt, avait changé.
— Tu vois donc deux lumières, émanant du Père. L’une se présente telle quelle, pure, dans son état originel. L’autre est passée au travers du vitrail, c’est-à-dire à travers un élément qui a été conçu pour magnifier la lumière céleste.
— Oui, oui, c’est ça ! Parfaitement.
— Qu’est-ce que cela t’inspire ? »
« Tout est vivant dans la nature. Même ce que tu crois mort
est en cours de transformation vers la Vie. »
Martin – Chap. 10
Vous avez tendance à considérer ce qui semble inerte comme mort. Cela vient certainement du fait que pour vous, humains, la Vie est synonyme de mouvement. Mais la Vie ne se manifeste pas de la même manière dans toutes les parties de l'Univers et elle peut prendre des formes bien différentes selon les lieux où elle s'épanouit. Même sur votre planète, tout ne vit pas de la même vie. La Terre accueille une grande diversité de formes de vies et certains éléments qui vous apparaissent inactifs, sont en fait animés d'une vie différente de ce que vous percevez en général. Ainsi, même la terre ou la roche – et j’en suis la preuve – sont dotées de vie, mais d'une vie dont le rythme est tellement dissemblable du
vôtre, qu'elle vous est imperceptible.
Bien souvent, ce que vous pensez éteint ne l'est en fait pas. Il vous faut tout d'abord cesser d'opposer les notions de vie et de mort. Le contraire de la mort c'est la naissance et ces deux évènements font partie de la Vie. Ils sont des étapes qui s'enchaînent de façon cyclique et rythment la Vie. Lorsque vous êtes touché(e)s par le décès d'un proche ou par sa perspective, quand vous vivez des changements importants dans votre vie, des changements qui vous donnent le sentiment de perdre quelque chose, sachez que tout ce que vous voyez en train de s'éteindre entre seulement dans une nouvelle phase de sa vie.
Ce que vous croyez perdre, ce que vous pensez mort, va être transformé et sera bientôt renouvelé.
« Mais tu dois pour cela, et sans attendre, porter une attention toute particulière à la nature qui t’entoure. Prends le temps de l'observer, de l'écouter, de la sentir et de la ressentir. Cherche à percevoir
ce lien qui t'unit à elle. Essaie de t'imaginer combien tu es profondément enraciné en elle et vois comment, grâce à cela, elle te communique tous ses bienfaits. »
Martin – Chap. 10
Tout dans notre monde a depuis bien longtemps été classifié. Les humains, les animaux, les arbres, les plantes, les minéraux... Chacun a été répertorié, étiqueté, puis rangé soigneusement dans le tiroir qui lui était attribué. Il est grand temps de ramener tout ce qui constitue votre environnement dans la lumière et de le regarder avec un œil nouveau. Imaginez que chaque élément soit dessiné sur une feuille de papier calque et que vous les superposiez toutes : humains, animaux, arbres, plantes, etc. Vous verriez alors apparaître, en transparence, une forme nouvelle, constituée de l'ensemble des parties superposées. L'image de la nature dans son entièreté, établie en un tout cohérent, les éléments qui la composent n'étant pas différenciés.
D’après ce que j’en sais, il n'est pas rare que vous éprouviez une forme de fatigue ou que vous ayez l'impression d'être séparé(e)s de quelque chose que vous ne sauriez nommer. Dans ce genre de situation, revenez à la nature. Accordez-vous du temps pour l'observer, pour la regarder vivre et bouger, en redécouvrir toute la beauté. Obligez-vous à passer du temps en extérieur, en bord de mer, en forêt ou dans la campagne, ou même dans un jardin ou dans un parc. Mais prenez le temps. Marchez si vous le pouvez. Le contact avec la terre va vous aider à vous libérer des énergies usagées qui vous encombrent et vous permettra de vous charger d'une énergie nouvelle.
Lorsque vous marchez dans la nature, remerciez, en répétant trois fois et en conscience : « Mes pas bénissent la Terre... »
« Nous sommes assis sur la pierre de sagesse (...).
Il ne tient qu'à nous de le voir. »
Girart – Chap. 11
Cette pierre de sagesse n'est pas autre chose que le lapis philosophorum, la pierre philosophale des alchimistes, extraite à force de travail de la matière originelle. Sa quête consistant en la transformation des métaux les plus vils en or, elle représente parfaitement bien l'état de Sagesse à atteindre, une fois dépassé tout ce qu'il peut y avoir de moins lumineux en vous.
Être assis sur... n'a d'autre sens que celui d'avoir tout à portée de main, d'avoir le pain, le beurre et le couteau. Contrairement à ce que votre système d'éducation vous a inculqué, tout ce dont vous pouvez avoir besoin ne se trouve pas à l'extérieur de vous. Pour l'expérience de vous-même que vous êtes en train de vivre, vous disposez en fait déjà de tout ce qui est essentiel à votre développement.
Vous pouvez avoir besoin de vous nourrir d'enseignements à travers des lectures, des conférences ou des transmissions directes de savoirs. Cela contribue évidemment à votre développement. Mais vous devez savoir que toutes les réponses sont déjà là, au fond de vous. Vous êtes arrivé(e)s avec, afin de pouvoir mener à bien votre projet d'incarnation. C'est, une nouvelle fois, en vous mettant à l'écoute de votre intuition, de vos ressentis, que vous serez en mesure d'accéder par vous-même aux réponses dont vous avez besoin.
Prêtez donc attention au choix de vos lectures, à ce dont vous vous nourrissez. À côté de cela, si vous éprouvez le besoin d'être guidé(e)s, accompagné(e)s, soyez vigilant(e)s et ne confiez pas votre âme et votre esprit à n'importe qui. Un guide, un maître, n'a pas vocation à accompagner tous les élèves. Vous devrez trouver celui qui vous correspond. Pour cela faites-vous confiance et écoutez ce que vous dit votre cœur.
« Les réponses se présentent toujours en temps voulu.
Il te faut accepter d’attendre cette révélation. »
Girart – Chap.11
« Tout vient à point à qui sait attendre » dit votre sagesse populaire. Et vous avez tous pu constater que les choses ne se font pas nécessairement de la manière dont vous le souhaitez et au moment que vous privilégiez. Non, bien au contraire, il est très fréquent que la concrétisation de vos projets, les réponses à vos questions ou à vos besoins, ne se présentent pas comme et quand vous l'entendez. Mais, à bien regarder, cela est rarement un mal. Si les réponses que vous attendez ne viennent pas immédiatement, c'est que d'autres choses sont à l'œuvre : la nécessité de faire un choix par vous-mêmes, d'expérimenter une autre voie, d'apprendre à lâcher-prise, de vous laisser mûrir sur le sujet en question, de laisser le temps à d'autres interactions de se mettre en place, à des rencontres d'avoir lieu... Si les réponses n'arrivent pas, c'est que le temps n'est pas venu.
Vous êtes toutes et tous, un jour ou l’autre, amené(e)s à vous demander quand vous obtiendrez une réponse à la question qui vous préoccupe. Vous aimeriez savoir à quel moment la situation va enfin changer et prendre la tournure que vous espérez. Soyez assuré(e)s qu'elle viendra. La révélation que vous attendez passe par une phase d'élaboration sur un autre plan. Tandis que vous apprenez à faire confiance en la Vie et à accepter que cette révélation ne vienne pas immédiatement, les choses s'agencent peu à peu, afin que la réponse que vous attendez vous soit présentée de la manière qui vous soit la plus profitable. Dans ces situations-là, patientez, gardez confiance dans le plan qui a un jour été établi.
C'est là qu'il vous est demandé d'exercer votre foi, votre foi en la Vie.
« C’est bien souvent dans le silence et dans l’observation
de ce que l’on vit que se cachent nos réponses. »
Girart – Chap.11
Il vous est aujourd'hui devenu presque naturel d'être soumis de façon permanente à des sons, quand il ne s'agit pas de bruits. Même l'air que vous respirez engendre du bruit, avec l'usage de vos climatiseurs. La plupart du temps, ces sons plus ou moins harmonieux, vous sont imposés contre votre gré. Mais ce n'est pas toujours le cas. Vous êtes nombreux parmi les êtres humains à vous isoler de vos environnements à l'aide d'écouteurs, à vous soumettre volontairement et avec régularité à des sons, à de la musique dont la qualité ne permet pas toujours la meilleure connexion à vous-même. Dans vos sociétés, les personnes ne supportant pas le silence se rencontrent de plus en plus fréquemment. Or ce silence est d'or. Mais il faut pour en cueillir les fruits accepter de vous retrouver face à vous-même, accepter de voir émerger de ce silence des questionnements, puis des réponses, des prises de conscience qui peuvent ne pas toujours être très confortables.
Je vous préconise de vous accorder des temps au calme, dans le silence de vos méditations ou dans celui de la nature. Trouvez le lieu qui vous convient. Osez faire part à vos proches du fait que vous ayez besoin qu'ils respectent les temps de calme qui vous sont nécessaires. Si vous aimez écouter une musique inspirante il n'est pas question de vous en priver. Mais accordez-vous des plages de silence, car c'est dans ces moments-là que vous pourrez peu à peu accéder à ce dont vous avez besoin. Observez-vous dans ce silence, observez votre vie, vos actes, vos questionnements, les difficultés auxquelles vous êtes peut-être confronté(e)s.
C'est dans ce silence que vous pourrez percevoir les messages de votre subconscient ou de votre être profond, ou bien encore ceux des êtres de lumière qui vous accompagnent.
« Peux-tu vraiment savoir ce qui va se passer et comment tu vas gérer ça ? Tu devrais garder
confiance. En restant ouvert à tous les possibles,
je crois que tu vivras plus facilement les évènements. »
Sofia – Chap. 12
Qu'avez-vous fait de la confiance qui vous habitait lorsque vous étiez enfants ? Il fut un temps béni où tout vous semblait à sa place, où tout vous semblait devoir se passer pour le mieux. Un temps où vous vous perceviez encore comme faisant partie d'un grand Tout, au sein duquel rien de ce qui pouvait advenir n'aurait pu aller à l’encontre de vos besoins. Cet état se voyait probablement renforcé par un abandon total aux soins de vos parents. Mais leur éducation et diverses influences extérieures, vous conduisirent peu à peu à perdre ce lien qui vous unissait au Tout. Vous avez alors commencé à vous percevoir comme séparés de l'Univers et avez cessé d'être UN. Cette séparation donna finalement naissance à des craintes, à un déficit de confiance en vous-mêmes, à des peurs, le plus souvent infondées, qui vinrent limiter les possibilités pour votre Être d'occuper la place qui est la sienne.
Vous devriez, dès à présent, chercher à percevoir différemment votre place dans le monde. Vous n’êtes pas des individus séparés les uns des autres, ni séparés du reste de l'Univers. En tant que partie du grand Tout, vous bénéficiez des influences de l'ensemble, comme vous influez vous-même sur l'Univers. Il ne s'agit pas d'une symbiose choisie dans un objectif de survie, mais bien de votre état originel. Que pourrait-il donc advenir qui ne soit pas conforme à l'ordonnancement de cet Univers ? Rassurants ou enseignants, les évènements qui se présenteront à vous auront leur rôle à jouer pour vous permettre d'occuper votre juste position.
Cherchez à rendre présente le plus souvent possible cette vision de votre place dans le grand Tout, c'est ainsi que reviendra s'installer en vous la paix offerte par la confiance en la Vie.
« Tu ne forges pas n'importe quel objet. Cette lame doit te demander autant de patience et de minutie
que pour forger ton âme. Et tu ne peux imaginer façonner ton âme en une seule fois. Chaque partie doit
être travaillée en temps voulu, au rythme qui lui convient. (...) Ne sois pas empressé. Prends conscience
de ce que tu es en train d'élaborer. »
Girart – Chap. 12
Lorsque vous commencez à vous prêter attention, à regarder qui vous êtes, à interroger ce qui vous anime vraiment, à observer votre façon d'interagir avec les autres, vous pouvez découvrir des aspects de vous-mêmes qui vous déplaisent, voire vous confronter à vos côtés sombres. Engagé(e)s dans une volonté de vous améliorer, de tendre vers quelque chose de plus lumineux mais, en premier lieu, de plus acceptable à vos propres yeux, vous pouvez vouloir vous mettre à « travailler sur vous ». Le mot « travailler », dont le sens originel renvoie à la notion de torture, vient d'emblée caractériser votre démarche comme étant douloureuse et devant être acceptée comme un passage obligé. Or il n'en est rien. À quelles injonctions sociétales allez-vous encore vous soumettre ? Travailler c'est dur ? Cela fait mal ? Et si vous acceptions seulement que tout cela prend du temps, ne seriez-vous pas en mesure de voir que les choses doivent évoluer à un rythme différent ?
Votre âme a déjà parcouru bien des chemins pour être qui elle est aujourd'hui. Et cela ne s'est pas fait en un jour. Il lui en a fallu des incarnations pour en arriver là. Une de vos seules obligations est de lui donner la possibilité de poursuivre son développement, en accueillant les situations que la Vie vous présente. Mais vous n'avez pas à tenir de calendrier, aucun délai n'est imposé. Les choses doivent se faire, s'apprendre en leur temps, à votre rythme. Seule votre cadence est la bonne. Aussi, si vous vous mettez en quête de vous-même à travers différentes pratiques spirituelles, il vous est recommandé de ne pas forcer. Il ne sert à rien de vouloir sauter des étapes ou gravir des degrés d'enseignement au plus vite.
Puisqu'il n'existe pas, prenez donc le temps...
« Peut-on savoir quand et dans quelles circonstances
nous allons perdre ceux que nous aimons ? »
Girart – Chap. 14
Votre culture occidentale étant majoritairement basée sur la notion de gain, d'avoir plus, d'obtenir mieux, l'idée d'accepter de perdre ne vient donc pas d'elle-même. Perdre votre amour, votre emploi, votre logement, de l'argent, perdre un ami ou un membre de votre famille, perdre vos cheveux... Chaque perte est pour vous une déchirure. Lorsque vous perdez une des choses auxquelles vous êtes attachés, c'est en réalité d'une partie de vous-mêmes dont vous êtes séparés. Et si c'est le cas, c'est simplement parce que vous cherchez à exister à travers ce que vous croyez posséder. Rien d'autre. Votre voiture est en panne : vous perdez votre qualité d'automobiliste, avec tout ce que cela implique de représentations sociales. Alors, quel verbe souhaitez-vous conjuguer au quotidien, être ou avoir ?
Les pertes que vous subissez ne doivent pas être perçues comme des entraves à votre cheminement. Bien au contraire. Elles viennent simplement modifier les paramètres de votre expérimentation. Elles font partie de cet ensemble d'éléments qui constituent votre existence, cette vie dans laquelle les choses ne font que circuler, dans un mouvement de flux et de reflux, semblable à des marées océaniques. À quoi bon imaginer les pertes que vous pourriez subir ? Quoi que vous fassiez, elles adviendront tôt ou tard et, de façon certaine, lorsque votre âme rentrera à la maison. Cessez donc de vous projeter inutilement dans un futur qui n'a pas de réalité. Les choses seront probablement autrement.
Les pertes, elles, il vous faudra les accepter et voir ce que vous pouvez en apprendre.
« Ce qui est important, c’est ce que TOI tu vas mettre derrière
la réalisation de TON œuvre. C’est TON intention qui est la plus importante. C’est ce que TU projettes
dans TA création, qui va lui donner son âme. Et c'est uniquement cela, qui fera que cette réalisation
sera TON œuvre et pas celle d'un autre. »
Girart – Chap. 14
Il est toujours intéressant d'aller voir la nature de l'intention que vous mettez à agir, à réaliser vos actions du quotidien ou à vous exprimer auprès de quelqu'un. Agissez-vous par automatisme ? Êtes-vous en train d'accomplir vos démarches journalières, votre travail, en conscience ? Ou bien êtes-vous totalement absent(e)s à ce que vous faites ? Répondez-vous mécaniquement à votre interlocuteur, juste pour lui montrer que vous êtes là, sans y mettre plus de volonté ? C'est l'intention qui fait la qualité de l'action, l'intention qui donne à ce qui est accompli une dimension plus grande et lui permet de rayonner. C'est l'intention que vous placez dans vos propos qui touche l'autre par la compassion, par la lumière ou l'amour que vous lui offrez. Ou alors il s'agit de tout autre chose... Mais, dans ce cas, ce qui est alors créé fait-il écho à ce qui réside en vous ?
N'oubliez pas que votre pensée est créatrice. Ce que vous pensez, imaginez, concevez en esprit, finit par prendre forme dans notre monde de matière. Il est donc primordial que ces pensées soient positives, qu'elles produisent des actions favorables pour tous. Prêtez-y attention. Et si vous priez, pour vous-même ou en faveur de quelqu'un d'autre, observez la disposition dans laquelle vous le faites. Il pourrait être intéressant d'essayer de conserver la force de cette intention dans tout ce que vous accomplissez. Attachez-vous dès à présent à mettre des intentions lumineuses dans vos pensées, à mettre de l'amour dans vos paroles et dans vos actes. Car souvenez-vous que vous contribuez à construire à chaque instant la réalité de ce monde, de votre monde.
Votre pouvoir est bien plus grand que vous ne l'imaginez.
« Le verrier ne m’a pas conçu comme cela, au hasard,
mais en pensant au lieu que j’allais éclairer... »
Robert de Craon et Gaultier – Chap. 23
« Est-ce que l’on pourrait comparer les vitraux à l’Homme ?
— Je ne sais pas, répondit Robert, mais vas-y, je te prie. Suis ton intuition et fais-toi confiance. Nous verrons bien où cela nous conduit. Que risques-tu ?
— Bien. Alors disons que je suis le vitrail...
— Oui...
— J’ai été façonné par des mains qui m’ont conçu, de manière réfléchie, afin que je transforme la lumière qui passerait à travers moi d’une manière particulière. D’une façon très précise, même. Les motifs qui me constituent, mes teintes et leurs variations, ont été choisis avec subtilité par la main qui m’a façonné, afin que la lumière que je laisse filtrer soit orientée d’un certaine façon. La lumière doit vibrer d’une manière particulière à travers les teintes qui me constituent. Le verrier ne m’a pas conçu comme cela, au hasard, mais en pensant au lieu que j’allais éclairer... »
« La mort n'est pas toujours la pire des issues. En revanche,
vivre comme des morts, oui, certainement. »
Sofia – Chap. 16
Pourquoi la mort est-elle considérée par un si grand nombre d'êtres humains comme la pire chose pouvant leur arriver ? Sans souhaiter que cela advienne, il vous est tout de même possible de considérer, qu'en mourant, vous renaissez à ce que vous êtes vraiment. Qu'y a-t-il donc de tragique en cela ? Il existe suffisamment de contextes dans lesquels vous ne parvenez pas à exprimer la Vie comme vous le devriez. Parce que vous êtes en souffrance, car vous manquez de confiance en vous face à certaines situations ou que vous devez affronter vos phobies... Et vous avez là, seulement quelques-uns des facteurs qui peuvent vous empêcher de vivre pleinement votre vie, qui font que vous vivez sans réellement vivre, comme dans une forme de coma éveillé. Une de vos raisons d'être est de contribuer à exprimer la Vie. Ne pas le faire est-il donc pire que de renaître à autre chose ?
Vivez ! Réjouissez-vous de ce que la Vie vous présente, même si vous avez le sentiment parfois, qu'elle ne vous offre pas grand-chose de bon. Commencez par vous réjouir du peu dans ce cas. Mais surtout, quoi que vous ayez à affronter, essayez de ne pas laisser votre âme se scléroser. Ne vous cachez pas derrière vos peurs ou vos difficultés pour justifier votre inaction, c'est là que se nicherait la notion de « mort ». Ne vivez pas comme des morts. Demandez de l'aide, si vous en éprouvez le besoin :
autour de vous, aux êtres de lumière qui vous accompagnent. Puis, faites ce que vous pouvez. Faites à votre mesure même s'il ne s'agit, dans un premier temps, que de tous petits pas. Mais effectuez-les, car ils sont déjà les prémices de vos prochains pas de danse. Ils annoncent la fin d'une période qui peut vous peser et le retour de la Vie.
« Si tu demandes avec sincérité, des signes pourront effectivement t'apparaître de différentes
manières, dans diverses situations,
pour éclairer ton chemin. En fait, ils sont déjà là,
ils te sont déjà présentés, tout le temps, à chaque instant.
Ils sont sous ton nez, mais tu ne sais pas encore les reconnaître. »
Thovias – Chap.16
Chacun d'entre vous, en fonction de ce qui lui a été transmis de sa culture, de ses croyances, mais surtout de ce qu'il sent résonner le plus fort en lui, peut être amené à s'adresser aux êtres qu'il imagine à ses côtés, pour l'accompagner et le soutenir dans les moments où il en a besoin. Continuité du rapport à l'« ami imaginaire » de certains enfants. Qu'il s'agisse d'anges gardiens, d'ancêtres protecteurs, d'esprits animaux, de maîtres ascensionnés..., vous englobez aujourd'hui ces êtres de Lumière ou entités qui évoluent sur un plan vibratoire différent du vôtre, sous le vocable générique de « guides ». Plusieurs d'entre eux vous accompagnent généralement, même si vous ignorez leur présence. Mais tous n'attendent qu'une seule chose. Dans leur propre cheminement vers la Lumière, ils ont fait le choix de vous aider et ne demandent qu'à être sollicités. Si vous ne le faites pas, ils ne peuvent alors pas exprimer ce qu'il y a de plus lumineux en eux et vous ne pouvez pas bénéficier pleinement de leur guidance.
Interrogez vos guides de la manière qui vous semble la plus adaptée. En ouvrant un espace sacré lors d'un rituel ou d'une prière, ou simplement en vous adressant à eux le plus naturellement possible, comme si vous parliez à une personne dans la même pièce que vous. Votre demande effectuée, attendez et soyez vigilant(e)s. Hormis pour celles et ceux parmi vous qui disposez de certaines aptitudes sensitives, les guides doivent trouver des moyens de s'adresser à vous. Restez attentif(ve)s aux synchronicités. Les évènements ou les signes qui seraient les plus anodins pour tout un chacun, les coïncidences, les objets, mots ou situations rencontrés, prendront pour vous un sens tout particulier. Vous saurez alors que c'est là, que se situe la réponse des êtres de Lumière qui vous accompagnent.
« Il te faut croire (...). Crois et soumets-toi à Dieu. (...)
Soumets-toi et crains-Le. Cette crainte t'incitera à vivre droitement.
C'est cela qui te permettra de purifier ton cœur. Et alors, si ton cœur
est pur, ce que tu crois, tu finiras par le voir. »
Thovias – Chap. 16
Les religions, à l'aide de leurs textes, commentaires et interprétations, ont toujours transmis aux croyants un certain nombre de règles et d'usages, parfois sous forme d'injonctions. Divers commandements invitaient le croyant à se soumettre à des prescriptions visant à favoriser le bien vivre ensemble, dans la société au sein de laquelle se développait cette religion. Ces injonctions permirent de pousser à des comportements respectueux des autres et de leurs biens, mais servirent aussi à asseoir l'influence des religieux. En usant de la crainte de Dieu, les croyants furent soumis au pouvoir de ceux qui se présentaient comme les seuls intercesseurs possibles entre eux et leur Créateur. Si un tel ordre des choses permit, en son temps, de structurer diverses sociétés et de permettre leur épanouissement, il vint créer et pour longtemps, une séparation entre Dieu et les Hommes, séparation qui n'a pas de réalité et dont vous peinez encore aujourd'hui à vous détacher.
Quel que soit le rapport que vous entretenez avec la Cause originelle, il vous faut savoir que Celle-ci ne se situe pas au-dessus de vous. Tout ce que vous avez à craindre est de ne pas mesurer pleinement le lien qui vous unit. Il ne vous est pas demandé de vous percevoir l'égal(e) du Créateur, comme le ferait un adolescent effronté. Non, votre attention est attirée sur le fait que Lui et vous ne faites qu'un. C'est parce que vous êtes une émanation de cette Cause originelle, une de ses manifestations, que vous pouvez croire. Car oui, vous pouvez croire avec toute la puissance de votre cœur. Soyez sûr(e)s que tout est à sa place dans votre existence, que tout répond le plus parfaitement possible à ce qui vous est nécessaire, ainsi qu'à l'expérience que le Créateur doit faire à travers vous.
C'est là que vous pouvez voir et reconnaître le magnifique ordre des choses.
« Ta réalité continuera à changer, quoi que tu décides, quoi que tu fasses. (...) Face à cela, pour
aborder ces changements incessants,
ces mouvements continus, il te faut trouver un point d'ancrage, ton point d'ancrage. (...) Ton point
d'ancrage tu ne le trouveras qu'en toi, au fond de toi. C'est lui seul qui, dans la tempête, te permettra de
rester droit. »
Thovias – Chap. 16
Comment vous assurer une certaine stabilité, lorsque votre navire affronte la tourmente ? L'ancre peut être une réponse mais elle va pouvoir revêtir deux aspects différents. Naturellement, vous pouvez utiliser la méthode ci-après et qui, à force d'utilisation, peut devenir un réflexe qui s'active inconsciemment. Vous pouvez l'employer dans les moments où vous sentez que vous avez besoin de vous recentrer, d'être aligné(e) avec vous-même et avec le monde qui vous entoure, pour mieux aborder ce qui se présente. Cependant, de manière plus générale, il est indispensable de développer la conscience de ce quelque chose au fond de vous qui est là de façon permanente ; de cet élément autour duquel votre personnalité est venue se développer, comme le sucre de la dragée est venu enrober l'amande. C'est par la conscience de ce que vous êtes au plus profond de vous, de votre part permanente, que s'opère le meilleur, le plus efficace et le plus durable des ancrages.
Afin de vous ancrer, comme je le suis au milieu de la plaine en laquelle je réside, vous pouvez vous mettre debout, les pieds bien à plat, déchaussés si possible. Écartez légèrement les jambes pour vous assurer une bonne stabilité. Laissez pendre vos bras le long de votre corps. Inspirez profondément puis, expirez jusqu'au bout plusieurs fois de suite. Installez-vous dans une respiration douce et profonde qui vous apaise. Portez alors votre conscience sous la plante de nos pieds et visualisez de petites racines rouges qui en émergent et se faufilent dans le sol, pour plonger au plus profond de la Terre. Lentement, visualisez que ces racines traversent peu à peu la terre, la roche, l'eau, pour finir par pénétrer au cœur du magma central. Accueillez alors l'énergie qui infuse vos racines et visualisez-la remonter à travers elles, en faisant le chemin inverse jusqu'à vos pieds. Accompagnez doucement cette énergie pour la faire monter à travers votre corps jusqu'à votre zone cardiaque.
Remerciez.
« Aie simplement confiance en ce qu'il y a de plus grand en toi. »
Thovias – Chap. 16
Qu'est-ce qui, en vous, serait donc le plus grand ? Parlons-nous de votre conscience ? de votre esprit ? de votre âme ? de votre foi peut-être... Cela représente déjà un certain nombre de candidats puisse occulter tous ceux-ci ? Quelque chose en vous qui, parce qu'étant lié à un élément plus grand que vous, apparaîtrait forcément comme ce qu'il y a de plus essentiel en vous. Ainsi, il semble qu'il vous faille regarder du côté du divin. Car c'est bien votre dimension divine qui est la plus importante ; le fait que vous émaniez de la Cause unique et originelle. C'est bien cela qui apparaît comme étant le plus grand en vous. Parce que vous êtes une parcelle de cette Cause unique, vous portez en vous toute sa dimension. La particularité c'est que cette dimension divine, si elle réside bien en vous, n'est pas pleinement déployée. Parce que là est l'un des buts majeurs de votre cheminement au fil de vos incarnations.
Vous pourriez prendre un temps pour vous, un temps de méditation ou de connexion à vous-même, à l'aide de la pratique qui est la vôtre habituellement. Prenez alors conscience des liens qui vous unissent à la Cause originelle. Cherchez à vous percevoir comme non séparé(e)s du Créateur, mais comme Lui étant relié(e)s depuis chaque point de votre Être, depuis la plus infime particule qui vous constitue. Voyez-vous tous deux comme une seule et même masse d'énergie gigantesque. Percevez-vous comme une entité toute puissante qui déploie des parties d'elle-même dans toutes les directions de l'Univers, afin d'expérimenter tout ce que Sa création lui offre de possibilités. Voyez cela, ressentez-le, faites vôtres ces visions, ces sensations. Vous êtes tout cela. C'est en cela que vous devez placer votre confiance.
Tout vous est alors possible.
« Nous sommes tous là pour nous entraider, pour nous accompagner mutuellement vers une plus
grande compréhension de notre monde. »
Sofia – Chap. 16
Évidemment, vous ne venez pas seul(e)s sur Terre pour y vivre ce que vous avez à expérimenter. Des rendez-vous sont pris avec d'autres âmes qui vous sont proches, que vous retrouvez d'incarnations en incarnations. En fonction de ce que prévoit votre feuille de route, vous jouez, tour à tour, différents rôles les un(e)s pour les autres. Qui a été votre parent, demain sera votre enfant, votre ami(e), votre conjoint(e), voisin ou collaboratrice, etc. Vous retrouvez ainsi, au cours de vos vies, des âmes qui vous sont proches et qui viennent à vous pour vous aider à avancer, pour vous transmettre un message, pour vous permettre de résoudre une difficulté, de guérir une blessure, de grandir en conscience. Mais cela passe aussi par des situations qui peuvent produire des relations complexes, confrontantes, douloureuses parfois. Qui a, un jour, été votre soutien le plus solide, endossera une prochaine fois le rôle de bourreau. Car il faut bien que quelqu'un vienne également jouer cette partition-là, afin que vous puissiez l'expérimenter et en tirer un enseignement. Ainsi, les âmes qui vous sont proches vous accompagnent, vous aident, comme vous les aidez à grandir en retour.
C’est pourquoi je vous recommande de prêter attention aux nouvelles rencontres que vous pouvez être amené(e)s à faire ou aux proches que nous avez perdus de vue et qui, un jour, se manifestent à nouveau. La moindre entrevue est susceptible d'être porteuse d'un message ou d'un enseignement dans les interactions que vous vivez, de même que les retrouvailles avec une personne avec laquelle vous pensiez n'avoir plus rien à faire. Plus vous avancez sur votre chemin de conscience, plus vous constatez que de nouvelles relations se mettent en place, avec le sentiment que les liens qui vous unissent à ces êtres peuvent parfois s'avérer plus vrais qu'avec votre famille de sang. Si cette dernière joue son rôle dans votre cheminement, vous pouvez ressentir des liens plus forts avec d'autres personnes, issues cette fois de votre famille d'âmes.
« Dans la vie, dans l'Œuvre de notre Créateur, rien ni personne n'est négligé. C'est un peu comme les
pierres dans une construction. Chacune
a son usage propre et un emplacement défini. Chacune est un élément
qui constitue le Temple en cours de création. (...)
Ta place, est quelque part dans cet édifice. »
Jean – Chap. 17
Serait-il possible que dans l'Univers, dans notre monde, ordonnancés à la perfection, vous occupiez une place qui ne réponde pas à une certaine logique ? Que vous n'ayez pas de rôle particulier à jouer dans tout cela ? Cela semble peu vraisemblable. Lorsque vous observez la nature dans n'importe lequel de ses aspects, vous constatez que les choses s'agencent, se complètent, interagissent pour donner des résultats qui semblent parfois tenir du pur miracle. Et l'être humain serait étranger à la beauté de cet ordre ? Non. Comme tous les êtres vivants, jusqu'au plus petit insecte ou à la plus infime bactérie, chacun occupe une place précise et c'est de cet emplacement, qu'il exprime ce qu'il est, qu'il apporte sa contribution à l'orchestre. Certes, en votre qualité d'humain en quête de lui-même et d'un retour à l'Unité, il vous est en général peu aisé de garder cela à l'esprit, ou plutôt dans votre cœur, dans le quotidien que vous vivez en cette époque. Mais essayez-vous suffisamment ?
Vous pourriez vous dire, qu'il est des périodes dans votre vie, au cours desquelles les évènements que vous vivez ne vous aident pas à percevoir votre place dans le grand Tout. Mais ces évènements y sont-ils vraiment pour quelque chose ? Si vous ne souhaitez pas juste être un pèlerin de passage, dans cet Univers, mais que vous ambitionnez d'apporter votre pierre à l'édifice, il vous appartient de vous impliquer pour atteindre, puis entretenir cette vision, cette compréhension de votre place. Faites le vide par une séance de méditation, puis visualisez-vous depuis un point au-dessus de la Terre. Cherchez à repérer les liens qui vous unissent aux autres, vos interactions avec votre environnement, vos zones d'influence ou de rayonnement. Essayez de voir comment, si vous n'étiez pas à la place que vous occupez, tout en serait radicalement changé. Essayez de conserver dans votre cœur la sensation produite par cette vision de vos liens, de votre place.
« Donne-toi pleinement frère, si tu veux t'accomplir.
Si tu parviens à aller jusqu'à te consumer, tu t'éclaireras. »
Bernard Roland – Chap. 18
Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. » (Livre de l'Apocalypse – 3:15). Ou pour résumer : « Dieu vomit les tièdes ». Ou encore plus simplement : l'humain, pour se réaliser, ne doit pas hésiter, il ne doit pas tergiverser mais choisir l'une des options qui s'offrent à lui. Si aucun choix n'est fait, si aucune décision n'est prise, il ne peut rien advenir. Et attention, le Wu wei, le « non-agir » du Tao, n'a jamais renvoyé à l'idée de passivité, mais bien au fait d'agir selon l'ordre cosmique. Ainsi, c'est uniquement dans le choix, dans l'action, que vous pouvez vous réaliser. Le frein à agir est naturellement lié à vos peurs. Peur de mal faire, peur de ne pas effectuer le bon choix, peur de ne pas pouvoir revenir en arrière. Et pourtant... Existe-t-il un mauvais choix ? Non, puisque l'ordre des choses, disons votre contrat d'incarnation, prévoit que vous passiez par certaines étapes. Donc, même si le choix que vous avez fait peut vous sembler, en première lecture, avoir été une erreur, il avait en réalité sa place et ses conséquences ne pouvaient être là que pour vous aider à grandir en conscience.
Il vous faut y aller. Envisager de cesser de procrastiner. Vous mettre en marche, car la Vie est mouvement et si vous ne l'entendez pas, si vous restez à stagner, vous allez finir par vous éteindre. Vous le savez très bien, car vous le ressentez tout au fond de vous. Cette difficulté à poser une décision, cette résistance face au choix, vous la connaissez et en percevez les effets. Dressez-vous maintenant ! Vous pouvez tout. Faites un pas en avant et dites à voix haute : « Je décide de me mettre en mouvement, j'effectue à présent les choix qui sont justes pour moi ». Et si vous avez, après coup, le sentiment de vous être trompé(e)s, peu importe, vous deviez en passer par là, cette étape était nécessaire pour vous permettre de vous ouvrir à ce qui vient. Agissez. Agissez encore, jusqu'à vous consumer et alors, il ne pourra émaner de vous que de la Lumière.
« Tu vas blesser des gens en faisant le choix d'avancer sur ton propre chemin. Certains, certaines,
vont souffrir du fait que tu décides de trouver ta propre place. Bien souvent, aller vers nous-même
engendre des blessures à notre entourage. En te mettant à l'écoute de ce qui t'appelle, il est certain que
tu vas faire mal à des personnes que tu aimes, tout comme il est certain que tu vas te faire mal à toi-même. »
Girart – Chap. 18
Chacun cheminant à sa façon, à son rythme, selon ce vers quoi il doit tendre, il est fort probable que vienne un moment où les besoins impliqués par votre évolution entrent en dissonance avec ceux de votre entourage. Combien de personnes se voient-elles un jour en situation de dire à leurs proches qu'elles aspirent à un changement dans leur vie, alors que tout semble aller plutôt bien ? Combien sont-elles à savoir, au fond d'elles, qu'elles doivent aller vers autre chose, sans trop savoir vers quoi, sans bien comprendre pourquoi ? C'est là l'appel que vous attendiez parfois mais qui souvent vous surprend. Il jaillit là, au cœur de votre poitrine, comme une vérité universelle, comme une source bienfaisante que vous ne sauriez obturer, au risque que son flux se ménage un autre chemin et aille jaillir un peu plus loin. Mais cela vous concerne vous, concerne votre propre évolution, parle à votre âme seule et pas à une autre. Avec, quand vous parvenez à poser cet appel comme étant important pour vous, tout ce que cela peut impliquer d'incompréhensions et de souffrances.
Peut-être le ressentez-vous déjà, cet appel ? Il se peut qu'il vienne toquer, depuis l'intérieur, à votre zone cardiaque. Alors ? Ferez-vous le choix de lui ouvrir ? Ou allez-vous le laisser enfermé ? Il ne tiendra qu'à vous, car vous seul(e)s saurez que cet élan est l'Appel que vous ne pouvez ignorer. Vous le saurez. Restera à effectuer votre choix. Restera à décider si vous souhaitez ou non, répondre à cette invitation à avancer sur votre propre chemin, à avancer vers vous-même. Il vous faudra mettre de côté vos peurs et elles pourront être multiples. Il sera nécessaire d'essayer de prendre de la hauteur sur votre situation, afin de ne pas rester figé(e)s face aux difficultés que vous aurez tôt fait d'imaginer, face à la douleur que vous allez sûrement infliger et qui vous impactera aussi. Notez que la première chose qui est attendue de vous, c'est que vous vous confrontiez à cette situation. Que vous l'abordiez et prononciez notre choix. Si vous répondez à l'Appel, c'est que vous y serez prêt(e)s.
Dans le cas contraire, gardez à l'esprit que, quels que soient les choix que vous pouvez être amené(e)s à faire dans votre vie, ils ne sont jamais portés à votre débit.
« Il m’a pensé comme un élément unique, devant trouver sa place
au sein d’un élément plus vaste, mais devant également s’harmoniser
avec les autres vitraux qui allaient orner le lieu. »
Robert de Craon et Gaultier – Chap. 23
« Continue, dit le Maître qui hochait pensivement la tête.
— Tous les choix que (le verrier) a faits, aussi bien au niveau des teintes et de leur densité que des formes ou des dimensions de chacune de mes parties, ont dû être réfléchis en fonction, non seulement de l’édifice dans lequel il allait m’installer, mais aussi de l’emplacement précis que j’allais y occuper.
— Bien. Essaie d’aller plus loin.
— Il m’a pensé comme un élément unique, devant trouver sa place au sein d’un élément plus vaste, mais devant également s’harmoniser avec les autres vitraux qui allaient orner le lieu. Et, je crois... que même si le vitrail à côté de moi m’était en tous points identique, nos positions légèrement différentes dans l’édifice produiraient nécessairement des éclairages distincts. »
« Je crois que tu es comme un champ. Comme un champ lorsqu'il vient d'être labouré, que des sillons
y sont ouverts, et que l'on n'a pas encore ensemencé. Tu es ce champ là, à ce moment précis, dans cet
instant parfait, après le labour et juste avant les semailles.
Tu offres toutes les dispositions. »
Martin – Chap. 19
De quoi vous remplissez-vous tout au long de votre cheminement ? Quels sont les éléments qui viennent peu à peu trouver place en vous ? Quels sont ceux qui vont rencontrer en vous un terreau suffisamment favorable, pour pouvoir y germer puis s'y développer ? Il s'agit probablement d'éléments qui sont déjà les plus proches de vous, qui sont en sympathie avec votre Être, pour qu'il puisse y avoir attraction puis réceptivité. Ce sont ces éléments, nécessaires à votre développement, qui vont vous être donnés. Ou plutôt, que vous allez réintégrer car ces graines et leurs fruits font en réalité déjà partie de vous. En tant qu'émanation du divin, vous disposez de tout et avez accès à tout. Mais si vous vous incarniez en tant qu'êtres complets, qu'auriez-vous encore à expérimenter qui puisse permettre à la Cause originelle de prendre conscience de ses différents aspects ? Les eaux du Léthé, dont vous êtes abreuvés à votre naissance à ce monde, permettent de laisser à la maison toute une partie de vous. Le jeu consiste alors à retrouver les pièces de puzzle éparpillées et à les assembler.
Vous devez être assuré(e)s que vous pouvez renouer avec tout ce que vous êtes, que vous avez la possibilité de réintégrer tous les aspects de vous-même. Pour vous aider à en prendre la mesure, vous pouvez imaginer que vous évoluez sans disposer auprès de vous de la partie la plus importante de votre conscience. Votre développement actuel ne saurait permettre l'accueil intégral d'une dimension aussi vaste. Celle-ci est comme stockée sur un serveur distant, à votre disposition, chacune de ses parties pouvant être contactée au gré de vos besoins, de vos évolutions. Vous disposez de la clé qui vous permettra de vous reconnecter à toutes les dimensions de votre Être, qui vous permettra de renouer avec tous les aspects de votre conscience, avec les aptitudes qui sont vôtres mais que vous ne soupçonnez peut-être pas en cet instant. Vous êtes d'une dimension incroyable et tout ce qui va venir prendre racine en vous ne sera jamais que l'occasion de vous redécouvrir, de vous révéler tel(le)s que vous êtes en réalité.
Accueillez avec gratitude chaque apport dans cette vie comme étant un pas de plus vers vous-même.
« Les choses semblent être ce qu’elles sont,
jusqu’à ce que nous découvrions autre chose. »
Gaultier – Chap. 23
Tout ce qui fait un objet ou une situation n'est-il qu'inhérent à cet objet ou à cette situation ? Non, bien sûr. Car il y a, dans ce que vous percevez, toute la partie liée à vos projections, à votre culture, vos fantasmes, vos craintes... L'objet que vous observez prend une dimension qui est au-delà de son essence, du fait de vos illusions. C'est ainsi qu'une pipe peut très bien ne pas être une pipe. Une situation que vous vivez peut, de même, revêtir un aspect qui sera au-delà de sa propre réalité, du fait de votre vécu, des références qui sont les vôtres, de vos peurs, des freins que vous avez à dépasser. Or, comme vous êtes des êtres changeants, en cours d'évolution permanente, la situation qui fait l'objet de votre attention va changer, va évoluer au rythme de votre propre transformation. Vous croyez pourtant bien souvent les choses immuables. Aussi, ne cessez-vous pas d'être surpris de constater que les choses ne sont plus ce qu'elles étaient auparavant, alors que c'est en vous que le changement s'est généralement opéré. Cela est peut-être dû au fait que vous ne cherchiez pas au bon endroit votre point de fixité.
Il vous faut essayer de voir par-delà les illusions qui sont les vôtres. Prenez le temps de regarder votre situation avec calme et cherchez à distinguer ce qui est purement lié aux circonstances de ce qui émane de vous. Un temps de méditation, les yeux mis clos, pourra vous aider à vous situer à la frontière qui sépare ce qui vous est extérieur de ce qui vous est intérieur. Chassez, comme de fragiles nuages, les difficultés ou contraintes que vous croyez percevoir puis, lorsque vous sentirez que c'est le moment, modifiez votre vision. Passez en position haute et survolez la scène : vous en méditation d'un côté, la situation qui vous ennuie de l'autre. Voyez alors ce qui est du ressort des évènements auxquels vous êtes confronté(e)s et ce qui vient de vous. N'ayez crainte, les illusions finissent toujours par être levées et vous ne tarderez pas à y voir plus clair. C'est-à-dire simplement à regarder les choses différemment car ces évènements qui vous perturbent vous auront permis d'évoluer, de changer de posture.
« Tu sais à présent. Donc cela induit une responsabilité.
Cela implique que tu te comportes de façon adaptée et que,
toi aussi, tu puisses aider tes frères selon tes possibilités. »
Robert de Craon – Chap. 23
Il est des sujets qui vous demandent parfois de déployer des efforts titanesques pour parvenir à une compréhension claire du sens des choses. Il est parfois des prises de conscience qui vous demandent, pendant des années, de remettre fréquemment votre ouvrage sur l'établi. Et ensuite ? Que faites-vous après coup de cette compréhension ? Comment vivez-vous ces prises de conscience ? Bien souvent, hélas, il vous arrive de négliger la révélation dont vous avez pu bénéficier. Vous pouvez progressivement oublier ce qui vous a été offert ou bien laisser filer la Lumière dont vous avez été gratifié(e)s. Alors non ! Il est de votre devoir de faire vivre le cadeau qui vous a été confié. Lorsque vous parvenez à un certain entendement des choses, il est nécessaire de l'entretenir, de manifester cette compréhension, ce savoir, par votre posture, vos propos, vos attitudes vis-à-vis des autres, de la Vie... Attention, il ne s'agit pas de claironner à la face du monde votre compréhension de son sens ou de vous vanter de vos prises de conscience, ce serait là la pire des choses. Ce qui vous a été confié ne vous appartient pas, vous en
êtes seulement les dépositaires momentanés.
Entretenez et faites vivre ce que vous avez appris, compris. Il s'agira parfois de bribes d'éclairs, qui nécessiteront d'être complétées, mais faites vivre ces petites étincelles, alimentez-les afin d'en préserver leur feu. Lorsque par votre démarche, visant à mieux vous connaître et mieux comprendre le monde, par vos efforts pour vous ouvrir à une compréhension plus élevée, vous avez pu atteindre un nouvel état, celui d'un « vous » augmenté de vos dernières illuminations, vous vous devez de l'afficher dans votre attitude. Soyez ce que vous devenez au fil de vos prises de conscience, avec humilité, mais sans pour autant étouffer le nouvel être que vous êtes devenus. Votre exemple doit éclairer les autres et c'est d'abord par votre seule attitude que vous pouvez faire à vos semblables le cadeau de leur propre évolution. Ce que vous avez appris doit être partagé dans un esprit de fraternité et à la mesure de chacun, cela va de soi. Mais c'est ce que vous montrez, en laissant s'exprimer ce que vous êtes, qui joue le rôle le plus important dans cette transmission.
« Les choses ne sont pas forcément noires
ou blanches comme Baucent. »
Évrard des Barres- Chap. 23
Le gonfanon de l'Ordre du Temple, « Baucent », l'étendard de combat sous lequel se rassemblaient chevaliers et autres hommes d'armes, était coupé horizontalement, la partie supérieure de sable (noire), l'inférieure d'argent (blanche). Cette dualité, polarités positive et négative, opposition entre la Lumière et les Ténèbres, traduit bien la conception manichéenne du monde dont les Templiers, malgré ce que souhaita imposer l'Église, ne se défirent jamais vraiment. Baucent présentait donc deux parties, noire et blanche, strictement délimitées, pouvant renvoyer au combat entre les forces du Bien et celles du Mal. Mais chacune de ses couleurs n'a cependant pas d'existence sans l'autre. Chacune d'elles contient pourtant l'autre en elle, en germe, Lumière et Ténèbres s'interpénétrant et permettant leurs existences respectives. Selon vos croyances, vous pourriez admettre la justesse de cette vision dualiste et accepter l'idée que le monde ne soit régi que par ces deux forces, le Bien et le Mal. Mais lorsque vous le regardez en détail ce monde justement, quand vous posez votre regard sur ses multiples facettes, sur vos vies et tout ce à quoi elles touchent, tout ce avec quoi elles interagissent, que voyez-vous vraiment ?
Le moment est peut-être venu pour vous tous d'observer les choses différemment. Votre monde n'est-il réellement constitué que de noir et de blanc ? Les situations que vous rencontrez, ne portent-elles en elles que de la Lumière ou, au contraire, que de l'Obscurité ? Les personnes que vous côtoyez, sont-elles radicalement soit bonnes, soit mauvaises ? Tout est-il aussi tranché dans votre vie, dans votre environnement ? Arrêtez-vous un instant. Prenez le temps de regarder les gens, les objets et les situations émettre leurs rayonnements. Que percevez-vous ? N'y a-t-il pas, entre le noir et le blanc, toute une palette de teintes différentes, qui par leurs dégradés glissent en douceur les unes vers les autres ? Il en est de même avec toutes les choses que vous vivez, toutes les situations auxquelles vous êtes confronté(e)s, avec chaque personne avec qui vous êtes en relation. Essayez d'adopter une position moins tranchée, pondérez vos avis peut-être et cherchez à être moins catégoriques. Peut-être le Mal et le Bien régissent-ils votre monde, mais pour aller de l'un à l'autre, vous avez besoin d'emprunter toutes les marches qui les séparent. Malgré cela, en attendant que le Monde puisse, à terme, se retrouver dans l'Unité de l'Amour, il est nécessaire pour chacun d'entre vous d'expérimenter la dualité.
« Voilà ce qui fait un Maître : la combinaison de la bienveillance
d'un ami avec l'exigence d'un père. »
Gaultier - Chap. 26
Il y a bien une différence dans les rapports que vous entretenez ou avez entretenus avec vos parents et ceux que vous vivez avec vos amis. La manière dont ils se positionnent à votre égard n'est pas identique car ils ne jouent pas le même rôle auprès de vous. Votre père a peut-être fait preuve de rigueur avec vous. Peut-être vous a-t-il demandé beaucoup, voire trop. Il se peut que votre mère ait placé en vous des espoirs qui étaient siens et qu'elle n'avait pu voir se concrétiser pour elle-même. Cela aura induit une attitude exigeante vis-à-vis de vous. À côté de cela, vous trouvez en général auprès de vos ami(e)s, écoute, soutien et bienveillance. Dans votre esprit, il peut sembler que ces deux approches aient du mal à coexister. Mais pourquoi est-ce que cela ne pourrait pas être le cas ? Il existe bien des êtres qui parviennent à cet équilibre, il s'agit des Maîtres. C'est parce qu'ils parviennent à trouver la bonne harmonie entre ces deux manières d'être, que leurs disciples sont en mesure de donner le meilleur d'eux-mêmes. La rigueur seule peut conduire à la fermeture, au rejet. L'unique bienveillance peut entrainer un certain laisser-aller, un manque d'implication. C'est via un enseignement et un accompagnement correctement dosés, que les Maîtres réussissent à obtenir des résultats optimaux de leurs apprentis.
Sans être des Maîtres, vous vous trouvez possiblement dans votre quotidien en situation de transmission. Que ce soit auprès de vos enfants, de vos proches en général, de vos relations de travail ou celles liées à vos pratiques associatives ou de loisirs, les occasions ne manquent pas et peuvent porter sur des choses simples comme sur des sujets complexes. Prenez le temps d'interroger votre posture dans ces situations et voyez quel rôle vous jouez auprès des autres. Êtes-vous majoritairement parent ou ami(e) ? Dans un cas comme dans l'autre, il vous est conseillé, afin de favoriser la manière dont votre message sera accueilli, puis intégré, d'adopter la posture du Maître. Et il y a certainement encore plus important. Quelle est l'attitude que vous adoptez vis-à-vis de vous-même ? Quel rapport entretenez-vous avec vous-même ? Êtes-vous plutôt exigeant(e)s ou bienveillant(e)s ? Vous autorisez-vous à vous tromper, à échouer ? Justifiez-vous sans cesse votre tendance au laisser-aller ? En général, êtes-vous critiques envers vous-mêmes dans ces situations ? Faites le choix de vivre l'expression « maître de soi-même » d'une nouvelle façon. Soyez votre propre Maître en étant exigeant(e)s envers vous-mêmes, pour vous inciter à accomplir ce qui doit l'être. Mais soyez-le avec bienveillance, pardonnez-vous vos manquements et vos erreurs.
Vous êtes la personne qui a toute légitimité pour cela.
« La Vie façonne les évènements de manière incroyable, quand il s'agit pour elle de nous conduire où
l'on doit se rendre. »
Gaultier – Chap. 26
Vous avez eu l'occasion de le constater, le chemin que vous prévoyez parfois d'emprunter peut se trouver dévié vers une direction autre que celle que vous envisagiez. Il arrive que des facteurs inattendus viennent interférer dans votre projet. Dans certains cas, vous redressez la barre pour reprendre le cap que vous vous étiez fixé et, malgré cela, d'autres évènements s'invitent à nouveau pour vous détourner vers une destination que vous n'espériez pas. Si vous forcez les choses, le risque est grand de vous placer dans une configuration dans laquelle les éléments ne seront pas alignés au mieux, pour vous permettre d'accomplir ce qui doit l'être, pour vous donner la possibilité d'avancer vers vous-même et vers votre réalisation. Dans ce cas, d'autres facteurs peuvent venir, sous des délais très variables, vous détourner à nouveau de votre but initial et vous orienter vers ce que vous devez rejoindre. Ou bien vous finissez par souffrir de la situation dans laquelle vous avez voulu vous installer, souffrance qui n'est autre qu'un moyen de vous signifier, une nouvelle fois, que vous n’êtes pas où vous devriez être. La Vie sait où vous devez aller, ce que vous avez à y faire, avec qui et quels chemins et détours vous devez emprunter pour que cela vous soit le plus profitable possible. Des réajustements ont donc quelquefois lieu. Ils sont là pour servir votre projet d'incarnation.
Lorsque vous êtes confronté(e)s à des évènements nouveaux, soudains, inattendus, qui semblent venir perturber votre vie, votre programme, les projets que vous aviez élaborés ou l'environnement que vous vous étiez construit, vous avez fort à gagner de ne pas les ignorer ou les minimiser. Derrière chaque situation, changement, rencontre, derrière chaque crise, accident, maladie, se cache un message, un signe de la Vie qui cherche à attirer votre attention, qui s'emploie à vous offrir les conditions propices pour que vous puissiez passer à la phase suivante, celle nécessaire à votre évolution. Accordez donc la plus grande attention à ces signes, à ces rencontres nouvelles aux situations qui paraissent vous bousculer. Accueillez tels des cadeaux merveilleux les synchronicités, ces situations où des faits inattendus ne prennent sens que pour vous seul(e)s. Prenez le temps de les regarder et de découvrir ce qu'elles viennent vous murmurer. Faites de la place pour le nouveau, les changements n'impliquent qu'une chose, que vous viviez différemment de ce dans quoi vous vous étiez installé(e)s. Mais c'est uniquement pour aller vers du mieux, vers une nouvelle configuration de votre vie, celle qui est exactement ce dont vous avez besoin désormais.
Vous pouvez remercier la Vie de veiller sans cesse à la réalisation de votre accomplissement.
« Tu trouveras, sois en sûr. Les choses finiront
par te paraître claires le moment venu. »
Sofia – Chap. 26
Il est des situations où vous ne voyez pas, quelquefois vous ne savez pas. Des moments où vous ne parvenez pas à voir ce que vous devriez faire. Des contextes face auxquels il vous est compliqué de faire un choix ou de parvenir à vous mettre en mouvement. Il vous arrive même, après avoir vécu certains évènements ou circonstances, d'avoir le plus grand mal à comprendre ce qui s'est joué, ce qui était à l'œuvre derrière les faits, les enseignements que vous devriez en tirer. Mais que se passe-t-il ? Pourquoi ne parvenez-vous pas à distinguer ce qui devrait l'être ? Peut-être n'est-il pas temps encore ? Il se peut que d'autres facteurs aient encore à intervenir pour que votre compréhension puisse opérer. Disposez-vous bien de tous les éléments pour procéder à votre choix ? Prendre une décision nécessite, selon le contexte, de mûrir quelque peu sur le sujet ou ses composantes. C'est, quoi qu'il en soit, très généralement le cas lorsqu'il s'agit de prendre conscience de la leçon que revêtaient des évènements que vous venez de vivre. Comprendre où se situait l'apprentissage et ce qu'il impliquait ne va pas toujours de soi.
Dans certains cas, les informations dont vous disposez et qui constituent les paramètres de la situation qui vous préoccupe, sont peut-être incomplètes. Il se peut également que vous soyez trop près de cette situation, trop impliqué(e)s pour en distinguer toutes les parties. S'il s'agit d'un évènement que vous venez de vivre récemment, un temps d'assimilation sera favorable à l'entendement de toutes ses dimensions. Vous avez besoin de vous accorder le temps nécessaire à l'intégration de tous les paramètres pour pouvoir les observer dans leur ensemble, avec leurs interactions respectives. De trop près, vous ne pouvez rien distinguer. Ne cherchez donc pas à forcer les choses, ne luttez pas dans l'optique de précipiter votre décision ou d’accélérer les prises de conscience. Relativisez un peu. Quelle est réellement l'urgence de tout cela ? Votre âme existe depuis le premier instant de la création, pourquoi tout vouloir résoudre dans l'urgence, alors que les choses se sont toujours faites en leur temps ? Vous disposez des éléments auxquels il vous est possible d'avoir accès à un moment donné. Donc lâchez prise, c'est le mieux que vous puissiez faire. Vous serez étonné(e)s de la manière dont finira par se faire en vous la lumière.
« Tu m'obliges à rester seul juge de mon œuvre. (...)
Et c'est un exercice difficile. »
Gaultier – Chap. 27
L'action de juger consiste à évaluer un objet, un comportement, une personne, puis à le comparer à une norme, à une règle qui sert d'étalon. L'objet pourra être rejeté s'il n'est pas conforme au cahier des charges qui le définit. Le comportement sera pointé du doigt s'il ne correspond pas aux valeurs que vous avez pour repère. La personne pourra, elle, être condamnée si elle s'est affranchie des règles ou des lois. Il s'agit là de vos jugements humains, liés à vos vies en communauté. Mais existe-t-il un jugement plus grand, plus haut ? Lorsque l'âme du défunt se présente à lui et que la plume de Maât fait pencher la balance du mauvais côté, le jugement prononcé par Osiris est-il le plus haut ? Le Jugement Dernier, cette perspective commune aux trois religions du Livre, sera-t-il le plus important ? Sera-t-il si déterminant que tous les actes de notre existence ne devraient être envisagés que par la seule attente de ce verdict ? La mauvaise interprétation qui est faites en Occident de la roue du Dharma, envisagée comme un système qui juge et punit, traduit le besoin de l'humain de se voir attribué une valeur par une personne ou une entité ayant autorité pour le faire.
En réalité, qui d'autre que vous peut évaluer ce que vous êtes ? Qui est en mesure de porter un regard juste sur vos choix, sur vos actes, sur leurs issues, si ce n'est vous-même ? Il est un seul lieu où cette mesure peut être faite. C'est en vous, tout au fond de vous. Parce que le jugement extérieur sera toujours le résultat de l'amalgame de toutes sortes de repères, de représentations, d'habitudes, de jalousies aussi, il ne sera jamais celui dont vous avez besoin. Pour mesurer votre valeur propre ou celle de l'une de vos réalisations, de l'une de vos décisions, il vous faut vous connecter à vous-même. Il est nécessaire de regarder à l'intérieur de vous. Si vous n'avez pas conscience de votre feuille de route, comment votre voisin pourrait-il la connaître ? Reliez-vous à votre être intérieur, fiez-vous à votre intuition et vous saurez si vous êtes dans Votre vérité. Mais n'oubliez pas que, si vous êtes seul(e)s à avoir autorité en matière de ce qui vous est légitime ou ne l'est pas, vous êtes aussi votre seul(e) juge. Vous seul(e)s déterminez la valeur qui est la vôtre. Alors méfiez-vous de ce juge, qui peut être clément et bienveillant envers vous mais qui sait trop souvent être dur et sévère.
Choisissez dès à présent la valeur que vous souhaitez vous accorder.
« Lève-toi (...) car te voilà chevalier à présent ! »
Jourdan – Chap. 28
À l'occasion de leur adoubement, les prétendants au titre de chevalier devaient mettre un genou à terre, parfois les deux. Cette posture était adoptée en signe de déférence et de soumission à une personne de classe supérieure, qui élevait l'impétrant au rang de chevalier. Mais qu'y avait-t-il au-dessus du seigneur ou du roi qui officiait ? Lors de la cérémonie, le futur chevalier se présentait et se soumettait également à l'autorité divine, dans une posture proche de celle exprimée dans les attitudes de prière ou de confession. Ces situations ont probablement fortement marqué votre culture. La position de prière à genoux, en signe d'humilité et d'adoration. La même posture, traduisant la pénitence et la contrition lors de la confession ; la soumission à l'autorité, qu’elle soit religieuse ou séculière, qu'il s'agisse du curé de votre paroisse, de vos parents ou de votre employeur. Ces attitudes, même si vous n'effectuez pas ces gestes réellement, sont encore vôtres aujourd'hui. Elles sont en vous. Baisser les yeux, puis la tête, la rentrer dans les épaules, est le signe de votre gêne, traduit le fait que vous vous inclinez face à la situation, face à l'autorité. Et cela est valable que vous ayez reçu une éducation religieuse traditionnelle ou non. Mais êtes-vous donc si petits que cela ? S'il ne vous apparaît pas naturel de vous tenir droit dans certaines situations, c'est pourtant bien le fait de l'histoire et des rapports humains au sein de vos sociétés. Pas autre chose.
Il vous faut sortir de cette attitude de soumission perpétuelle. Cela ne sous-entend pas l'adoption d'une attitude de défi, cela ne veut pas dire vous rebeller ou renverser société et autorité. Il s'agit simplement de vous tenir droit(e)s à nouveau, dans votre statut d'être humain. Vous tenir droit(e) face aux autres, face à vos égaux comme à ceux que vous considérez comme vos supérieurs, face aux situations, aux évènements, même les plus douloureux, face à Dieu, face à vous-même surtout. Vous êtes une parcelle de divin, cet élément à lui seul justifie que vous ne baissiez pas la tête, que vous ne viviez pas à genoux. Les pouvoirs ou prérogatives de ceux que vous considérez comme au-dessus de vous ne sont que temporels. Vous émanez de la même source, disposez des mêmes caractéristiques mais vous les exprimez différemment à un moment donné car tels sont vos chemins de vie. Cela ne fait pas pour autant de vous des êtres inférieurs. Vous pouvez vous tenir debout face à quelqu'un qui a autorité sur vous sans que cela signifie que vous lui manquez de considération. Sans cela, c'est envers vous que vous manquez de respect. Prenez un temps pour imaginer ce que pouvait ressentir le nouveau chevalier, tout juste adoubé, à qui il était demandé de se relever fièrement. Ressentez-le. Puis levez-vous ! Faites quelques pas et cherchez à ancrer en vous ce que vous éprouvez alors.
« Il t’a voulu et créé tel que tu es pour une seule raison :
que tu magnifies Sa Lumière. »
Robert de Craon et Gaultier – Chap. 23
« C’est bien, Gaultier. Ton explication commence à bien me plaire. Essayons, ensemble, de la revoir en prenant un peu plus de hauteur.
— Oui, je veux bien.
— Tu t’es représenté à la place du vitrail. Imagine, à présent, que le Maître verrier soit Notre Père. Figure-toi que l’église qui doive t’accueillir dans ses murs soit ta vie, ton monde, qu’elle soit, en quelque sorte, l’environnement dans lequel tu évolues et joues ton rôle chaque jour. (...) Dieu t’a conçu tel que tu es de manière réfléchie, afin que tu trouves ta place dans ton église, ta vie, aux côtés d’autres vitraux conçus selon cette même logique. Il t’a voulu et créé tel que tu es pour une seule raison : que tu magnifies Sa Lumière. Sans toi, Sa Lumière reste telle que tu la voyais sur le parvis. Elle est, c’est tout, et ne saurait être qualifiée. Mais Dieu a besoin de toi pour que tu contribues à révéler au monde Sa
grandeur, Sa beauté. Et il attend exactement la même chose du vitrail voisin. Il attend scrupuleusement la même chose de chacun d’entre nous. »
« Nous avons tous la même raison d'être dans ce monde. Il s'agit de laisser s'exprimer à travers nous,
à travers nos caractéristiques propres, celles qui nous définissent individuellement, la seule Lumière Divine. (...)
C'est grâce à cela, que Dieu peut alors faire l'expérience de sa Création. C'est seulement à travers nous qu'il peut éprouver Son Œuvre. »
Robert de Craon - Chap. 23
Tout est là. Des questionnements humains qui remontent probablement à la nuit des temps et vous font interroger indéfiniment votre pourquoi. Pourquoi êtes-vous venus au monde ? Pourquoi êtes-vous là, en ce lieu précis, entouré de ces personnes, vivant cette situation particulière ? Et si, après vous être questionné(e)s durant toute une vie, l'issue doit être la mort, qu'est-ce que cela aura bien pu servir ? Mais la réponse est tellement simple, tellement naturelle, que votre cher mental ne saurait s'en satisfaire. Voilà donc pourquoi, même lorsque vous le savez, il vous reste extrêmement difficile d'entrer dans la posture adéquate mais surtout de la tenir. Vous êtes tou(te)s les mêmes, bien que tou(te)s différent(e)s et ce sont ces différences qu'il vous est demandé de faire vivre, de manifester. C'est en exprimant vos individualités, vos caractères personnels, que vous offrez au Créateur, à la Cause originelle, de voir la plus grande diversité possible de manières d'être. Et c'est ainsi, qu'il peut alors seulement découvrir tous les aspects de lui-même, toute la richesse qu'il renferme, la vastitude des formes qu'il peut revêtir et qu'il prend alors conscience de lui-même.
Vous auriez pu passer votre vie entière à vous demander quelle était votre raison d'être dans ce monde, quel était le rôle que vous aviez à y jouer. Eh bien cessez de chercher... Votre raison d'être, c'est justement d'être. Point. Vous n'avez plus qu'à passer à la mise en application. Soyez, donc. Soyez, tout simplement. Tout ce qui est attendu est que vous jouiez votre rôle à votre manière, en exprimant ce que vous êtes et à votre façon. Ne cherchez pas à montrer autre chose que cela. Ne cherchez pas à être une autre personne, de toute manière, celle-ci est déjà occupée à essayer d'être elle-même de son côté. Exprimez ce qui vous semble juste, là au fond de vous. Mais faites-le simplement, débarrassez-vous des masques qui vous aident à présenter un autre visage que le vôtre et à essayer de tenir un rôle qui ne vous convient pas. Ils sont inutiles, car c'est de vous, de ce que vous êtes et de cette manière toute particulière que vous avez de le manifester, dont notre monde a besoin aujourd'hui.
« (...) de tout temps tu fus et de tout temps tu seras.
Comme moi, ton âme fut dès le commencement.
Et, comme moi, ton âme de tout temps sera. »
Le Roc – Chap. 30
Votre âme est passée, passe et passera par bien des étapes. Avant même quelle ne fut manifestée, elle existait déjà dans l'Esprit du Créateur. Il portait en Lui l'idée particulière de cette âme. Lorsqu'Il décida de se regarder et que son œuvre fut engendrée, votre âme, ainsi que toutes les autres et tout ce qui compose l'Univers, naquit dans un même élan. Elle a, par la suite, vécu de nombreuses incarnations, sous différentes formes, dans différents mondes. Chacune d'elles lui a permis de faire l'expérience de diverses manifestations de la vie et d'éprouver de multiples niveaux de conscience. Grâce à ce long voyage, elle poursuit la mission qui est la sienne, offrant à chaque instant au Créateur l'opportunité de se connaître lui-même. Viendra un temps où, ayant suffisamment cheminé, ayant approché tout ce que l'Univers et les différentes formes qui l'habitent pouvaient lui enseigner, cette âme s'élèvera. Sa vibration augmentera sensiblement, elle changera de plan de manifestation et pourra alors se confronter à une multitude de nouvelles expérimentations, qui finiront par lui permettre de s'élever encore. Et ainsi de suite... Puis viendra un jour lointain, où ayant accompli tout ce qu'elle devait accomplir, elle retournera au Créateur, se fondra à nouveau en Lui et retrouvera son état originel. Mais elle sera toujours là, continuant à exister en et par le Créateur.
Et si vous changiez de rythme, tout en envisageant votre rapport au monde sous un autre angle ? Qu'est-ce que le Temps, si ce n'est une astuce de votre esprit, pour vous aider à concevoir, de façon pratique, la Vie et le monde dans lequel vous vivez ? Sans lui, vous seriez comme suspendu(e)s dans le vide, au croisement de plusieurs réalités s'interpénétrant mais dont il serait impossible de percevoir les limites et caractéristiques propres. Le Temps, dans la perception que vous en avez dans ce monde, est donc un outil pratique et n'a aucune autre réalité. Il vous est donc permis, et c'est même une grande nécessité pour votre âme, de changer de regard sur votre existence, sur le rythme que vous vous imposez. Votre échelle est celle de l'Univers, pas celle des personnes que vous êtes actuellement. Que Vous soyez homme, femme, aucun des deux ou tout autre chose, votre réalité et le chemin de votre évolution sont de grandeurs incommensurables, quasiment sans limite. Changez de rythme, cessez de courir après des choses insignifiantes. Consacrez du temps à la connaissance spirituelle, elle vous apportera les éléments utiles à votre changement de regard, à l'évolution de votre posture vis-à-vis de ce monde, au sein duquel vous évoluez avec pour mission principale d'y apporter de l'Amour.
« Tu peux te souvenir de tout. Tu peux te souvenir de ton passé comme de ton avenir. (...) Ils vivent
tous en même temps, en un même lieu.
Ils ne demandent qu'à être reconnus de toi. Ne laisse pas la vie
des Hommes prendre le pas sur la Vie qui t'habite. »
Le Roc - Chap. 30
Le Temps n'ayant pour vous que l'utilité de vous permettre de percevoir, par le moyen de votre esprit, la réalité du monde dans lequel vous vivez, il vous est aisé de comprendre que, derrière son rideau, peuvent vivre bien d'autres réalités. Lorsque le Créateur conçut les éléments qui allaient constituer l'Univers, il le fit de façon complète et aboutie. Même si sa création est continue, elle avait été pensée et formée dans son intégralité avant l'instant de la Création. Tout ce que vous vivez, les lieux et conditions dans lesquelles vous le faites, les interactions avec d'autres âmes, tout cela répond à une logique. Chaque élément, même le plus insignifiant, a sa place dans cette œuvre. Les expériences de chacune de vos incarnations ont donc été pensées comme un tout cohérent, répondant à un objectif précis. Lorsque l'étincelle jaillit, tout se mit en place et votre âme vécut chacune de ses incarnations de façon simultanée, chacune d'entre elles servant et alimentant toutes les autres, en les faisant bénéficier de ses acquis. Il vous est difficile, dans ce monde, d'accepter cette réalité la première fois que vous en prenez connaissance. Et c'est à force de la côtoyer, d'en apprivoiser l'idée, que vous pouvez parvenir à vous relier aux autres expériences que vous faites actuellement de vous-même.
Que vous ayez connaissance de certaines de vos incarnations ou pas ne change rien. Ce n'est pas là le plus important. Si vous avez eu accès à des informations concernant certaines d'entre-elles, cela servait probablement un autre dessein. Et il est toujours possible de parvenir à prendre conscience des autres expériences que vous faites de vous-même. L'important est de savoir que vous pouvez évoluer vers un entendement plus large de votre réalité. Si vous ne savez pas ce que vous vivez par ailleurs, peu importe, votre conscience supérieure sait, elle, puisqu'elle participe à toutes vos incarnations. Un équilibre se met en place naturellement et il n'y a donc pas de limite à ce qu'elle peut aller y puiser et dont vous pouvez bénéficier. Les aptitudes que vous développez par ailleurs, les émotions que vous vivez et ce qu'elles transforment en vos autres « vous », les changements qui s'opèrent en lien avec vos diverses expériences de vie, tout peut venir vous servir ici, maintenant. Sachez que ces échanges, entre vos incarnations, pourraient se faire de manière consciente. En entretenant cette compréhension, vous pourriez vous appuyer sur votre conscience supérieure pour aller puiser sciemment dans les autres expériences de vous-même. Il est nécessaire pour cela de ne pas vous laisser dominer par le monde dans lequel vous vivez, par son fonctionnement, ses injonctions ou ses facilités. Il vous appartient de développer et entretenir la compréhension de tout ceci, pour une vision plus haute de la Vie.
Souvenez-vous que si vous frappez, il vous sera ouvert.
« (…) sois le Roc qui traverse les âges et se souvient. Sois le Roc qui sert de repère à ceux qui s'égarent.
Sois le Roc qui sert de refuge à ceux qui ont peur. Sois cette large pierre qui protège et qui rassure. Sois le Rocher qui sert de socle à travers les âges. »
Le Roc – Chap. 30
La forme caractéristique d'un roc peut vous servir de point de repère lorsque vous évoluez dans la nature. Un rocher peut, par exemple, servir d'amer à un navigateur. Dès les débuts de l'humanité, de nombreux rocs ont servi de refuges à vos ancêtres, dans ce que vous désignez comme « abri sous roche ». En certains endroits de la planète, d'énormes pierres ont autrefois été disposées par les hommes pour canaliser ou accentuer les énergies de la Terre et leur permettre de rejaillir de manière bénéfique sur ce qui se trouvait autour. Certains rochers ont vu passer plusieurs générations d'humains, qui avaient décidé de s'installer auprès d'eux. Sur des rochers, vous avez construit des tours et des châteaux pour vous défendre et vous protéger. Mais vous y avez aussi bâti des temples, des églises et des mosquées, afin que vos âmes puissent s'élever. Vous aussi, vous pouvez remplir des fonctions multiples. Il ne tient qu'à vous de le décider. Comme moi, vous pouvez, à votre manière, servir de repère à ceux qui se sont perdus. Vous pouvez choisir d'être un refuge pour celles et ceux qui sont confrontés aux peurs que peut engendrer votre monde actuel. Vous pouvez être protecteurs, vous aussi, et rassurer les personnes qui ont besoin de l'être. Votre âme n'ayant pas de limite, vous pouvez demain décider et même prendre l'engagement de servir de socle en tous lieux, en tout temps, au-delà de cette vie-ci.
Vous avez déjà parcouru un long chemin. Il fut riche en enseignements divers. Ce que vous avez vécu vous a permis de grandir, de faire évoluer le regard que vous portiez auparavant sur le monde et sur la Vie. Vous en conservez la mémoire, ce qui fait toute la valeur de vos nouvelles connaissances. Vous savez aujourd'hui que vous n‘êtes jamais perdu(e)s, que, où que vous vous trouviez, vous êtes toujours à votre juste place. Grâce à cela, vous vous êtes débarrassé(e)s de toutes les peurs qui étaient les vôtres par le passé. En raison de cette absence de peur, parce que vous avez acquis une compréhension nouvelle de votre monde, une certaine forme d'assurance peut émaner de vous, une énergie positive que certains de vos semblables peuvent percevoir et qui les attirent. Vous pouvez faire le choix d'être le Roc. Vous êtes à même d'offrir en retour au monde ce qu'il vous a offert. Ne vous fermez pas à l'aide qu'attendent tant et tant d'êtres humains. Répondez-y à votre mesure, mais faites-le dans l'Amour. Vous avez aujourd'hui la possibilité de rassurer et de protéger certaines personnes. Vous pouvez, à votre manière, montrer le chemin à celles et ceux qui se sont égaré(e)s. Des personnes viennent à vous pour prendre refuge, pour profiter de la lumière qui est la vôtre. Vous pouvez la leur partager. Vous avez été aidé(e)s, vous pouvez aider à votre tour.
À présent, soyez le Roc !